Sei Gakuen
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[-18]Encore toi ? { chaton }

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[-18]Encore toi ? { chaton } Icon_minitimeDim 22 Juil - 9:11
YOU'LL BE MINE


YOU CAN'T ESCAPE NOW YOU'RE TRAPPED !
À peine deux jours avaient passés depuis cette étrange rencontre qu’il avait faite avec ce garçon qui se disait demi-chaton. Normalement, le temps d’oubli d’un amant de Norio variait entre une heure et une journée. Qu’il ne l’ait pas oublié témoignait bien d’une chose : Ça lui avait plu. Ce garçon avait un tout petit quelque chose de spécial qu’il n’avait pas décelé depuis un moment chez ses amants, un truc qui avait réveillé le prédateur en l’homme, l’animal, l’instinct primaire. C’était basique, mais il s’était dit, mentalement, qu’il allait assurément le revoir. Et ce même si le plus jeune des deux avait décrété que cela ne se reproduirait jamais, le roi des piques s’était mis un mot d’honneur à revoir ce beau jeune homme, et pas que pour discuter. Il voulait coucher encore avec lui, et peut-être même pas qu’une seule fois. Parce que durant ces deux jours, il y avait vaguement repensé, et s’était dit que finalement le comportement faussement détaché et volontairement indifférent de Damon avait quelque chose de tout à fait craquant. Ainsi, Norio avait décidé qu’il voulait en faire un de ses amants. Il voulait pouvoir le tirer dans son lit quand bon lui semblait, pour se rassasier de sa peau, par envie, par désir, ou par pur caprice digne du pire roi qu’il ait existé. Il ne voulait pas d’histoires compliquées, rien de bien grave rien de bien dur. Juste un amant.

C’est sur cette pensée amusée qu’il poussa la porte de sa chambre, jetant son sac de cours contre le mur et envoyant ses chaussures valser au même endroit, refermant la porte du pied, regardant autour de lui. Finalement, il ne connaissait toujours pas le dernier colocataire qu’il devrait supporter. Mais secrètement, il espérait que cette personne soit plutôt baisable. Comme ça, il pourrait passer la frustration que lui procurait cet étrange garçon du toit sur un autre. Lentement, il s’avança dans la pièce, regardant le lit inoccupé en se disant qu’il aurait plaisir à y faire des choses peu catholiques. Un sourire en coin naquit sur ses lèvres légèrement rosées, et il se moqua un peu de ses propres pensées, se rendant vers la douche de la chambre, les mains dans les poches, l’air détaché. Il avait besoin de se rafraîchir, après le sport, son esprit s’embrouillait d’idées étranges et il ne voulait pas s’y attarder. Il prit donc une douche en vitesse, se rafraîchissant et se lavant de sa longue journée. Il était déjà 18h, il avait pensé à manger au réfectoire avant de venir ici et se sentait maintenant tout à fait bien, en sortant de la douche. Sa soirée pouvait maintenant n’être que relaxation et oubli. Tout ça l’enchantait et il passa négligemment une serviette dans ses cheveux bicolores, et dans son visage, pour s’essuyer les yeux et recouvrir la vison, en passant une plus grande autour de sa taille, sortant de la minuscule salle de bain pour rejoindre la chambre, cherchant quelque chose à se mettre sur le dos. Il n’était pas vraiment gêné de se balader à demi-nu ainsi car il savait être seul. Ses colocataires actuels étaient souvent absents. Il espérait que ce ne serait pas la même chose avec le dernier s’il devait être beau ~ Sinon… Bof, il s’en fichait pas mal. Il enfila un boxer, et repoussa la serviette, la laissant sur le sol, s’étirant longuement, et le bruit de la porte le fit tressaillir de surprise. Il retourna lentement la tête, rabaissant ses bras levés au ciel dans son mouvement et attendit de voir qui entrait. Surtout, Norio, ne te gêne pas. Trimbale-toi en boxer devant on ne sait qui. Vas-y hein. Qui oserait lui dire ça, de toute manière.

Il avait toujours tant d’assurance, mais la surprise du visage qu’il vit apparaître lui fit perdre son petit sourire en coin. Lui ? Le jeune homme qui venait d’entrer dans la pièce, en traînant ses bagages, était son amant du toi, cet adorable Damon Parker. Que faisait-il là ? Norio ne mit pas trois plombes à comprendre, vu ce que l’autre traînait. C’était lui, son troisième colocataire. C’était lui. Et dès que l’étincelle atteint son cerveau, le roi des bâtards reprit son sourire, en détaillant le jeune des yeux, avec un petit air malicieux. La réplique cinglante était à prévoir, et elle vint enfin.

« Je te manquais tant que ça, Damon Parker ? »

Apparemment l’autre ne l’avait pas encore remarqué, mais en entendant sa voix il avait relevé la tête. Cela amusa Norio au plus haut point. Il tendit les doigts, pas par pudeur mais par soucis de confort, pour attraper un jeans et l’enfiler en vitesse, l’attachant en vitesse pour venir le rejoindre, attrapant les sacs et bagages du jeune homme, son sourire toujours présent, le narguant du regard. C’était la victoire de la malice, ça pour sûr il venait de gagner cette bataille. La chance, le hasard étaient de son côté. Il alla porter, sans un mot de plus, les bagages au pied du lit libre, et ricana un peu en se retournant vers Damon qui était entré à sa suite. Il ne lui avait pas laissé le choix, pour les sacs de voyage, pas par serviabilité mais simplement pour venir près de lui et le narguer un peu plus.

« Faut croire que toi et moi on va devoir partager cette chambre ! T’en as de la chance ~ »

Il retint un rire, en s’éloignant un peu plus, un peu lui-même troublé par la nouvelle. C’était incohérent, c’était surprenant mais tout à fait incohérent. Alors qu’il pensait à le retrouver pour le chopper dans un coin sombre, il apprenait qu’il n’aurait même pas besoin de le chercher. Trop facile, pensa-t-il, en venant ouvrir le tiroir du bas d’un grand meuble en fond de pièce.

« C’est pour tes vêtements, après tu t’organises, on n’a pas trop d’espace chacun. »

Il releva les yeux vers lui, tentant malgré tout d’être sympathique, même si la situation était risible. Il ne put réprimer un petit rire de plus, en secouant ses cheveux trempés, qui lui tombaient dans le visage, relevant les mèches blondes, moqueur de nouveau.

« J’ai du mal à croire que j’t’ai sous les yeux encore une fois. T’as vraiment osé me dire adieu la dernière fois ? Tu crois que je vais te laisser m’échapper si facilement, adorable petit Chat ? »

Il glissa négligemment les mains dans les poches de son jeans, en le regardant, de haut en bas, accoté contre le meuble qu’il venait de lui présenter. Non, Damon n’avait rien d’une pute, d’un objet ou même d’un jouet pour Norio. C’était un défi. Un défi délicieusement goûteux qui risquait de devenir très intéressant.
Damon Parker
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Damon Parker
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LOCALISATION : Chambre A1 avec Norio
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[-18]Encore toi ? { chaton } Icon_minitimeDim 22 Juil - 9:24

Le monde est TROP petit.
Il était entré dans sa chambre. Il l’avait suivi docilement et écouté avec attention les indications du Roi de Piques. Damon Parker aurait aimé que Norio Hasegawa lui parle comme s’ils ne s’étaient jamais vus avant, comme s’ils étaient de parfaits inconnus. Oui, c’était cela. Ils auraient énoncé mutuellement leur nom et prénom. Quelque chose d’impersonnel comme de vagues présentations aseptisées de tout caractère propre, dépourvu d’une quelconque originalité superflue, superficielle, car lorsqu’on rencontre son camarade chambre, on en a pas grand-chose à faire de lui. On applique aveuglément des formules de politesse et on passe à autre chose : La vie en société ou l’indifférence polie.

Pourtant, est-ce que cette envie encore un sens ? Vouloir faire des choses normalement, mécaniquement dans le bon ordre. Après tout, ils n’avaient rien fait en suivant la suite logique des évènements. Normalement, on rencontre une personne, on se présente donc puis on discute. S’il y a une affinité, on se donne rendez-vous. On apprend à se connaître et au bout de quelques temps, soit des sentiments amoureux naissent, soit on couche avec cette personne occasionnellement. Oui, ils n’étaient même pas sexfriend, car tout était dans le mot « friend ». Ils n’étaient même pas amis. Ils s’étaient vus par hasard sur le toit et ça avait juste dégénéré entre eux et ça, ça n’arriverait plus.

Les passions sont dangereuses et Damon se souvenait de son court de littérature sur la tragédie. En effet, dans les tragédies ce genre de passion, de désirs charnels mènent les protagonistes à leur perte. Par ailleurs, la tragédie a pour but de départ de mettre en garde les gens sur les dangers de ces mêmes émois. Oui, Damon Parker avait bien retenu le cours sur le rôle cathartique du drame. D’autre part, il avait toujours eu comme principe, pour se protéger, de purger les passions, ou émotions trop intenses, hors Norio lui avait fait ressentir quelque chose de puissant. Pas désagréable bien sûr, mais terriblement dérangeant. Ainsi, il s’était promis qu’il ne coucherait plus jamais avec lui.

Cependant, le fait de se retrouver dans sa chambre compromettait sérieusement la réussite de cette entreprise. Surtout que le Roi de Piques ne semblait pas disposé à lâcher l’affaire si Damon comprenait bien ses paroles. Il était là, à se pavaner devant, avec une terrible arrogance. Ça avait le mérite de l’agacer au moins. Ça n’annulait certes pas le désir physique qu’il avait pour lui mais il était assez en colère pour le repousser. Les yeux verts de Damon se figèrent sur la place qu’il lui avait faite pour ranger ses vêtements. Il avait bien l’intention de l’ignorer. Il fronça par ailleurs les sourcils avec un air de chaton effarouché dont qu’il n’eut pas conscience.

Le garçon à moitié chat ouvrit silencieusement sa valise alors que Norio continuait son monologue. Il ne comptait pas lui répondre. Juste l’ignorer. Il allait simplement ranger ses vêtements, s’installer et oublier, même s’il était dans sa chambre, ce type trop sûr de lui. Peut-être que son petit manège marchait avec d’autres mais pas avec lui. Non, c’est vrai, ça ne marchait absolument pas. Damon omettait surtout la dizaine de croquis qu’il avait fait de Norio en deux jours. Un détail sans importance en effet. Plus de dix dessins en deux jours, sur un garçon avec qui on a couché, il n’y avait strictement rien d’obsessionnel là-dedans. A part lui, qui aurait bien pu croire ça ? Certainement pas Norio. Il nota mentalement de cacher son cahier à dessin avant d’avoir un véritable problème.


«-J’ai du mal à croire que j’t’ai sous les yeux encore une fois, railla Norio, t’as vraiment osé me dire adieu la dernière fois ? Tu crois que je vais te laisser m’échapper si facilement, adorable petit Chat ? »

C’était les mots de trop. Damon posa sur le lit les vêtements qu’il venait de sortir de sa valise et se tourna vers lui d’un air neutre. Il le dévisagea avec attention avant de se fendre d’un petit sourire moqueur. Mauvais signe sur ce petit animal farouche. Il voulait lui faire fermer sa bouche, même deux minutes. Juste qu’il arrête de parler, de se vanter. Il n’était pas à lui. Il était libre comme l’air et il ne lui faisait pas peur. Il n’avait à s’échapper de rien du tout parce que Norio n’était rien du tout pour lui. Oui parfaitement. Rien du tout. A part quelques dessins dans un carnet de croquis caché quelque part dans sa valise, faits rapidement sans réfléchir, lorsqu’il était retourné sur le toit les deux jours suivants.

«-Ne te fais pas de fausses idées, déclara-t-il finalement, feignant l’indifférence, c’est un jeu pour toi ? Je n’ai que faire de jouer. Je suis bien trop paresseux pour ça. Je n’ai plus envie de coucher avec toi voilà tout. C’est ce qu’on appelle « tirer un coup » sur un coup de tête. Tu dois le savoir. Tu es habitué non ? »

Il rit doucement avec un air vaguement méprisant. Il ne sut pas pourquoi. Sûrement parce que Norio l’agaçait ou alors est-ce la perspective qu’il ait couché avec lui comme avec beaucoup d’autres ? N’importe quoi. Il n’était pas jaloux. Il était méprisant par pur colère évidement. Ça aurait été ridicule autrement. On n’est pas jaloux pour un garçon qu’on connait depuis trois jours, avec qui on n’a jamais réellement parlé, vu une seule fois et couché par hasard. Damon fit volte-face en se rassurant avec cette conclusion rationnelle.

Norio pouvait bien mettre sa queue où ça lui chantait, il n’était pas responsable. Par contre, il était responsable de ranger son espace et de s’installer dans la chambre et c’est ce qu’il allait faire et c’était tout. Pas la peine de se prendre plus la tête que cela. Il prit sur le lit la pile de vêtements qu’il avait laissés et les rangea dans le silence le plus totale puis s’approcha à nouveau de sa valise afin de sortir son matériel de dessin, prenant soin de laisser son carnet de croquis dans la poche intérieur de sa valise. Il posa les divers objets sur le lit puis referma le sac de voyage et l’envoya sous le lit avant de se redresser.

« -Écoute, je veux juste que ce soit clair. On va vivre en colocation en quelque sorte alors autant que ça se passe bien. C’est juste sans lendemain. On l’a fait. C’était bien mais rien de plus. Je ne compte pas recommencer. Je vais juste rectifier une chose. Je ne dis pas que ça n’arrivera plus jamais mais plutôt que ça ne deviendra pas une habitude. Peut-être qu’un jour, on le refera mais pour le moment, ce n’est pas dans mes projets. »

Damon se dit que sa réponse était parfaite. Elle semblait sage et naturelle, sans affectif, sans l’ombre d’un doute, presque mature. Le garçon chaton se congratula en un sourire satisfait et pensa ainsi que l’affaire était réglée. De plus, il avait de quoi s’occuper l’esprit afin de ne pas repenser exactement aux scènes de leur ébat sur le toit. Il fallait qu’il range ce qu’il avait mis sur le lit. A présent, l’affaire était classée. Tout à fait. Alors pourquoi tout cela continuait de tourner dans son esprit ? D’où venait ce goût amer dans sa gorge ? Il se crispa un peu en se penchant sur son lit pour prendre ses crayons, feutre et autres outils afin de les ramener sur le bureau et de les agencer correctement.

Ses mouvements n’étaient pas remplis d’assurance, presque robotiques. Pourquoi voyait-il ses mains tremblées de la sorte ? C’était ridicule voyons. Il n’y avait aucune raison à cela. Il n’y avait aucune raison apparente à son trouble mais il sentit avec horreur son rythme cardiaque s’accélérer dans sa poitrine, sa bouche se faire plus pâteuse. Une sensation presque familière vient lui tordre le ventre. Quelque chose comme l’excitation.

En réalité, ce fut après avoir déglutit d’une voix sonore qu’il comprit que ce qui le déstabilisait. C’était le regard brûlant de Norio Hasegawa, posé de manière sulfureuse, dans son dos.

« -Pourquoi tu me regardes comme ça ? Demanda le jeune homme sans se retourner de peur qu’il ne voit la rougeur, qui émergeait peu à peu sur ses joues, arrête ça tout de suite. »

Un frisson parcourut sa colonne vertébrale. Son corps se raidit un peu malgré lui et Damon ferma momentanément les yeux en respirant profondément afin de calmer l’excitation naissante dans son corps. Pour le moment, il contrôlait plutôt bien la situation mais après avoir rangé la chambre, il allait avoir besoin d’une bonne douche et surtout, que les autres colocataires arrivent pour ne pas rester trop longtemps seul avec le Roi des bâtards.

After Reading
ET NON JE NE SUIS PAS MORTE TWT Désolée pour l'attente >w< j'ai volé le vieux pc (tout pourri)de ma sœur et j'ai vaincu ;o; Voici un (petit) post de 1455 mots, s'il vous plait ~ #trop fière# J'espère que tu l'aimeras et que ma remise à l'écriture sera pas trop médiocre #croise les doigts# En tout cas, la réponse est enfin là. Bonne lecture.

PS : J'adore trop ce cadre avec le petit chat sur le côté *w*

[-18]Encore toi ? { chaton } 120307041041664349
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YOU'LL BE MINE
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Il s’amusait à le narguer, petit jeu enfantin plutôt plaisant pour le roi des piques. Il voulait le provoquer un peu, mais en même temps il était plutôt content de le trouver là. C’est vrai, au fond, avoir un beau mec en colocation il ne s’en plaindrait pas, surtout s’il savait ce dont l’autre était capable sexuellement parlant ! Pourtant, malgré ses petites provocations et ses regards brûlants – il ne pouvait pas détacher ses yeux noirs de ce corps si délicieux – rien n’y faisait et l’autre jeune homme restait indifférent. Il devait être des plus froid qu’il eut vu de toute sa vie, ce gamin ! Ils avaient tout de même couchés ensembles et bien qu’ils se soient passés de commentaires, c’était tout de même évident que l’acte avait plu aux deux, autant à Damon qu’à Norio. Alors pourquoi restait-il si froid ? Pourquoi d’ailleurs l’avait-il quitté si rapidement ? C’était trop de question pour le roi des piques qui ne se prenait jamais la tête outre mesure. Ah ! Il venait apparemment de créer une réaction – enfin ! – avec son dernier commentaire. Ce n’était pas du tout la réaction espérée, ça c’était bien sûr. Plutôt que de se retourner en riant, et en prenant tout cela à la légère comme le faisait si facilement Norio, le garçon du toi, Damon Parker se retourna, tel un bloc de glace. Un peu plus que le roi aurait retenu un frisson, mais un sourire un peu moqueur naquit sur les lèvres rosées du jeune homme. Comme S’il se moquait, oui, c’était exactement ça.

Ses paroles firent perdre son sourire à Norio. Il ne perdit évidemment pas toute son assurance, mais sur le coup sa légèreté venait de tomber. C’était déjà à mettre de côté, cette idée de pouvoir coucher avec lui et s’amuser comme il le voulait. L’autre était bien trop sérieux, et ça avait quelque chose de flippant. Plus envie de coucher avec lui ? Et puis quoi encore ! Ces mots froissèrent l’égo – presque pas démesuré – de Norio, qui en ressentit un peu de honte. Il ne se posait jamais les questions comme ‘ais-je fait quelque chose de mal’ ou encore ‘m’y suis-je prit de la bonne manière’ car il considérait que ceux à qui ses manières ne plaisaient pas ne méritaient tout simplement pas son attention. Mais cette fois-ci, ces questions lui vinrent à l’esprit. Parce qu’il avait réellement la certitude de tout avoir bien fait, avec lui. Il n’avait pas été trop violent, et cette brusquerie, cette passion brûlante et explosive qu’il avait eue avait semblée plaire à Damon… Vraiment, il n’y comprenait rien, alors ne répondit pas.

Damon rit, méprisant, et termina de ranger ses choses. Norio se contenta de soupirer lourdement, en se disant qu’il était décidément compliqué. Le garçon reprit donc la parole, et éclaircit un peu l’esprit de Norio, qui sourit faiblement en coin, comme s’il venait de comprendre. Hey merde.

« Je vois alors en gros, tu veux pas devenir mon trou à foutre mais une fois de temps en temps ça va si on le fait ? Woah, quelle logique. »

Il avait quelque chose de moqueur à son tour en le voyant ranger ses crayons, et l’observait intensément, chacun de ses mouvements, son petit corps se mouvant avec facilité, félin dans sa posture. Il avait quelque chose d’indécent et en même temps il semblait un peu enfantin. Son corps n’était pas trop petit, mais il était très mince. Il l’avait déjà vu nu et pourtant tout s’était passé trop vite. Certains détails lui échappaient encore et il tentait de se souvenir de chacun, pour se refaire une image mentale de Damon, nu. C’était délectable comme jeu, et il y était très concentré, jusqu’à ce que la voix de l’autre retentisse de nouveau. Il ne s’était pas retourné mais avait apparemment senti son regard le dévorant avec gourmandise.

« Moi ? Je te regarde comment dis-moi ? »

Il eut un sourire plutôt moqueur, sa personnalité joueuse ressortant de nouveau. Il fit un pas en avant, puis deux, et trois. Il se retrouva vite contre le dos du brun, sa bouche posée contre sa nuque, pouvant sentir les frissons de son corps, et lui transmettre sa chaleur. C’était plutôt sadique de sa part de s’approcher ainsi en sachant très bien qu’il faisait un effet certain à ce petit Damon Parker. Il voulait jouer, oui, et lui montrer qu’il le désirait bien plus qu’il voulait lui faire croire. C’était malsain car il avait bien sentit que Damon avait un raison de faire tout ça. Il ne savait pas trop pourquoi, mais il sentait qu’il ne le faisait pas que pour le faire chier. Mais malgré cela, et en connaissance de cause, Norio voulait tout de même s’approcher de lui et le faire frissonner, le faire… réagir ?
Il avait senti une brèche, il avait senti une faille et s’était empressé de s’y jeter, comme un psychologue qui sentirait une faiblesse dans votre caractère. Il gardait son sourire, mais ne riait plus, se contentant d’être tout contre lui, sans vraiment le toucher. Il le frôlait à peine quand il inspirait, car son torse se gonflait légèrement. C’était agréable, cette tension qu’il voulait créer – et si possible maintenir. Il se disait mentalement… Allez Damon. Laisse-toi faire un peu. Arrête de t’effaroucher petit chaton arrête c’est même pas la peine.

« Non vraiment Damon j’aimerais savoir parce que j’ai pas l’impression de te regarder étrangement moi ~ »

Il s’imposait, comme toujours, mais pas nécessairement physiquement. Il le faisait mentalement, en tentant de faire flancher Damon. Il voyait bien ses mains presque tremblantes, son corps plus sensibles. Il avait senti un simple regard, alors qu’en était-il des caresses ? Il voulait le tester, il voulait le défier. Non, Norio ne le voyait pas du tout comme un joujou, mais plutôt comme une excitation certaine dans sa vie. Pourquoi mange-t-on un dessert après le repas ? Simplement pour se gâter. Damon était la gâterie de Norio, il le voulait en dessert et le déguster longuement. Trois fois par jour ? Pourquoi pas ! Il avait ces pensées à la base vulgaires, mais qui pourtant restaient mieux que de le considérer comme un trou à foutre. Il était mieux que cela, car le trou lui n’intéresse pas Norio outre mesure. Le trou c’est juste pour se vider les couilles, et accessoirement l’esprit. Le trou, on ne le prend pas avec passion, mais juste avec lassitude. Damon lui avait été chercher quelque chose d’autre au fond du roi des bâtards ; Un intérêt. Plus qu’un désir basique physique, il avait éveillé sa curiosité, et son envie du jeu, et de l’imprévu. Il voyait bien que rien n’était facile avec lui, mais plutôt que d’abandonner et d’appeler un autre amant pour se le faire tranquille, il préférait persister. La victoire a tellement meilleure goût quand on se bat pour l’obtenir. Peut-être que le roi des piques en avait marre des victoires faciles, et qu’il avait besoin d’un peu de jeu, de tentation… Peut-être avait-il le besoin de se tester lui-même, de tester ses capacités ? Peu importe, Damon était son intérêt, son défi.

Sa bouche alors glissa dans les cheveux couvrant sa nuque, et vint rejoindre le creux de son cou, toujours derrière lui. Il se pressa doucement, et colla son torse à son dos, sans toutefois l’écraser. Il ne fit que se faire sentir un peu plus, ses mains se posant sur le bureau, de chaque côté du corps de Damon, comme pour le tenir quelque peu prisonnier. Pas par possession, mais juste pour ne pas le voir fuir. Juste parce qu’il était Norio Hasegawa, et que naturellement il aimait avoir un certain contrôle.

« Si mon regard te dérange alors que dis-tu de cela, petit chaton farouche ? Tu n’appartiens à personne, c’est entendu. Alors si c’est le cas que crains-tu à te laisser faire ? »

Il sourit un peu plus et posa un baiser sur la peau frissonnante et blanche du jeune garçon, profitant de la position pour goûter un peu encore cette peau si chaude d’un être si froid. Il voulait le réchauffer, comme la dernière fois, le rendre fou, le rendre incontrôlé. Il voulait revoir ce visage rouge, et ce corps si délicieusement offert.

« Regarde-toi… Tu veux me faire croire que tu n’as pas envie que je m’occupe de toi, Damon Parker ? »

Il releva les yeux vers son visage, intrigué, ayant retrouvé toute son assurance. Il s’attendait à une réplique de tueur, et s’attendait à se faire repousser, mais au moins il aurait essayé. Il se serait risqué, et l’aurait encore un peu touché. Il voulait ébranler le glacier, et toucher son assurance à lui aussi. Jouer à armes égales.
Damon Parker
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Damon Parker
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[-18]Encore toi ? { chaton } Icon_minitimeDim 22 Juil - 9:36

Bitemarks.
Est-il son jouet ? Il n’en savait rien mais ce qui était sûr c’est que Norio Hasegawa s’amusait bien. Oui, il avait la sensation que son ainé avait repris l’ascendant sur lui et ça ne lui plaisait d’aucune manière. Après tout, qui aimerait être pris au piège ou soumis à l’autre ? Un masochiste sans doute, mais Damon n’était pas masochiste. Certainement pas. Il n’avait jamais aimé la douleur physique et ça depuis toujours, malgré le fait qu’il l’ait connue tôt avec les brimades de ses petits camarades de classe. En ce qui concernait la souffrance psychologique, c’était autre chose.

Dans la vie quotidienne, elle l’accompagnait plus ou moins, découlant souvent de cette douleur physique passée ou de l’absence de son père biologique avec le sentiment d’être un fardeau pour sa mère et toutes les autres idées qui le blessaient silencieusement. Ainsi, il y était habitué et quasiment indifférent à cette dernière. Pourtant, ce qui lui faisait Norio maintenant y ressemblait. C’était comme de la torture psychologique. Ça aurait dû l’indifférer mais ça n’était pas le cas. En quoi est-ce différent ? Parce que ça n’était pas lui-même qui se l’infligeait, et parce que ce que Norio lui faisait ne lui déplaisait pas. Alors il était masochiste au final ? Pourquoi pas, ou peut-être simplement joueur lui aussi.

Damon se raidit contre Norio en sentant son souffle agité quelques mèches de ses cheveux jais puis dévier sur l’épiderme sensible du creux de son cou. Il retint un gémissement plaintif, semblable à un miaulement entre ses dents et ferma une demi-seconde les yeux comme pour se concentrer sur autre chose mais ce fut sans succès, il se trahit par un agaçant tremblement, signe de son avis. Par chance, il ne ronronnait pas, ça aurait vraiment été le comble. D’autant plus qu’un félin choisit son maître, et il n’avait pas choisi Norio malgré ses caresses. Oui, en bon félin, il pourrait aisément venir se coller à lui de temps à autre, se frotter, ronronner un peu et repartir jusqu’à la prochaine fois, mais il avait le sentiment que Norio était trop égoïste pour se satisfaire d’un chat de gouttière et serait vite désireux d’avoir un chat de salon, bien que lui s’octroierait le droit de rester vagabond.

Hors Damon ne voulait pas de maître. Là-dessus, il ressemblait à Norio, et à tout le monde d’ailleurs. Tout le monde préfère posséder plutôt qu’être posséder. D’ailleurs, le jeune chaton félin se demanda si son colocataire n’était un peu chat lui aussi. Notamment quand celui-ci déposa un petit baiser sur la peau sensible de son cou. Il était cruel. Cruel comme un chat. Les félins sont farouches. Ils ne lâchent jamais leurs proies. Stratèges, ils peuvent rester longtemps allongés à les observer avant de se jeter sur celles-ci et lorsqu’ils l’ont capturé par surprise, ils peuvent jouer avec pendant des heures jusqu’à ce qu’elles succombent et meurent pour parfois, voire trop souvent ne pas la dévorer.

Que se passerait-il si maintenant que Norio l’avait capturé et s’amusait avec lui, il finissait par lâcher prise et s’abandonner à lui ? Le mangerait-il ? Si jamais Damon succombait à Norio, se donnant pour autre chose que du sexe, le laisserait-il ? Probablement. Il passerait à un autre et que ferait-il lui ? Rien, Damon resterait seul comme un con. Un pauvre imbécile qui se serait fait avoir dans une bagarre avec un autre chat. La vie lui avait appris à être farouche pour mieux faire fuir les autres, car les autres ne sont qu’une source de souffrance supplémentaire.

Damon avait peur de Norio en quelque sorte. Il fallait qu’il reprenne le dessus avant que cela devienne vraiment problématique. Le garçon aux cheveux jais était aussi un félin et il fallait qu’il voie les choses sous un autre angle pour s’en sortir. Et si c’était Norio qui devenait sa proie ? Alors c’était à lui de jouer maintenant. Il se doutait bien qu’il ne le ferait pas succomber mais peut-être arriverait-il à lui faire assez peur pour l’éloigner. C’était peut-être naïf mais il n’avait rien à perdre après tout. S’il restait inerte trop longtemps, à se laisser tripoter de la sorte, il allait bientôt finir nu dans le lit, le comble du ridicule.


«- Regarde-toi, dit simplement le Roi de Piques dont la voix se perdait contre sa peau frémissante, tu veux me faire croire que tu n’as pas envie que je m’occupe de toi, Damon Parker ? »

Le cadet des deux garçons fit un effort considérable pour ne pas se retourner et lui coller une gifle magistrale. Ce self-control fut motivé par trois grandes raisons. La première était que le geste en lui-même le rebutait. La violence était quasiment allergisante pour Damon et surtout une gifle, donnée par un garçon de seize ans, c’était tout bonnement ridicule. Bien qu’il ne soit pas outrageusement orgueilleux, il tenait quand même à avoir un minimum de décence. Il n’était pas une petite collégienne, pré-adolescente hormonée, qui faisait une crise d’hystérie contre son petit ami. Deuxièmement, il doutait fortement qu’une gifle déstabilise Norio et le fasse s’arrêter. Il y avait plus intelligent à faire.

Enfin, la troisième raison était sans doute la plus honnête. Le souffle de Norio, sa voix, son odeur, tout ce qui le faisait frissonner, lui retirer toutes forces dans les bras. Déjà qu’il n’en possédait pas beaucoup pour un garçon de son âge, là, il se sentait totalement léger, trop léger pour cogner. Il s’était donc sagement ravisé mais maintenant toute la difficulté était de trouver une alternative. Il déglutit puis sourit doucement en se retournant. Il s’était rappelé qu’il avait toujours particulièrement aimé le vieux dicton : «Qui est pris, qui croyait prendre. »

Damon sourit un peu à Norio malgré la roseur de ses joues et passa silencieusement les bras autour de son cou en le regardant attentivement. Ses iris d’émeraude détaillaient le charmant visage du Roi des bâtards, puis il eut un rire léger, un peu enfantin.

« -D’accord, c’est vrai. Tu m’excites. Ça c’est un fait. Encore plus quand tu tentes de me torturer comme ça alors arrête.»

Il approcha son visage du sien et tout en fermant les yeux, il vint presser sa bouche à la sienne. C’était dangereux de l’embrasser encore alors qu’il pouvait lui aussi flancher mais il fallait bien prendre le risque. Damon sourit contre les lèvres du Roi de Piques et laissa sa langue aller caresser de sa propre initiative la sienne. Elles s’enroulèrent et se cajolèrent mutuellement alors qu’un soupir quittait les lèvres rosées du garçon chaton, suivi d’un petit ronronnement incontrôlé. C’est ainsi que Damon en arriva à la conclusion que les baisers de Norio étaient spéciales et tandis qu’il accentuait avec envie le baiser, il le poussait lentement vers le lit

Son ainé chavira sur le matelas et y tomba assis, ce qui permit à Damon de se glisser à califourchon sur lui, les bras toujours noués derrière sa nuque, sans jamais s'être détaché des lèvres chaudes de son amant du toit. Le baiser se poursuivit encore de longues minutes, le temps que le garçon chat sente que le Roi de Piques baissait cette méfiance commune à eux deux. C’est lorsque le baiser se rompit que Damon passa à l’offensive. Sa langue se détacha de la sienne et il en profita pour prendre celle de Norio entre ses dents et la mordit sans ménagement. Farouche. Il allait apprendre à quel point il était farouche.

Damon ne tarda pas à se redresser et à s’écarter en le dévisageant longuement, retrouvant son masque de froideur et cet air détaché.

« -C’est vrai, tu me plais, mais tu sais Norio, il vaut mieux ne pas me plaire car, crois-le ou non, plus tu me plairas, plus je te malmènerai, et ça pour éviter de trop m’attacher. Pour toi, ça n’est qu’un jeu c’est vrai. C’est différent pour moi. Je suis trop sentimental et les gens comme toi sont des poisons pour les gens comme moi. »

Il fit volte-face et retourna d’un pas décidé vers le bureau, cachant les tâches rouges de ses joues et rangea méthodiquement des objets pourtant déjà à leur place. Secrètement, il tentait de balayer et d’oublier le traitre goût sucré de ce baiser, la jouissance qu’il avait ressenti en le mordant et surtout son envie, exaltée par ses souvenirs du toit, de le sentir en lui. Il prit une profonde inspiration avant de reprendre la parole, désireux de dissimuler tout trouble qui pourrait se ressentir dans le timbre de sa voix.

«-Alors, ne m’approche pas. Souviens-toi de cette douleur et reste loin de moi, car de la douleur, c’est tout ce qu’on s’apportera. »

C’est dit.

After Reading
Environ 1444 mots. Post écrit en une heure, j'étais plutôt inspirée. J'espère que ça te plaira. En tout cas, je suis relativement contente. L'intrigue avance bien entre Norio et Damon 8D Je pense que je vais mettre un panneau : "Attention, chat méchant" à Damon. Dans ce post, il fait vraiment petit saloperie ~ mais je ne doute pas de la correction que va lui mettre Norio.
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Tout ça avait quelque chose de risible, aux yeux de notre cher petit roi. Il ne pourrait que rire de cette situation où il retrouvait cet étrange amant dans sa chambre. Pauvre chaton qui devrait endurer cette ambiance tous les jours, pauvre chaton que Norio tenait à prendre au piège, comme un prédateur en chasse. Il trouvait ce jeune homme des plus intéressants, et ne pourrait s’empêcher de plus le taquiner chaque jour, jusqu’à le pousser à sa limite. Peu importe les conséquences, ce n’était qu’un jeu finalement et Damon finirait bien par jouer aussi, non ? Enfin, le roi des piques avait parfois des idées un peu farfelues et des fantasmes étranges, mais passons.
Il l’avait donc poussé contre le meuble auquel il se tenait, et ainsi il s’était amusé à se serrer contre lui, et à le forcer un peu à avouer ses envies. C’était vraiment mal, il le savait cela n’était pas juste. Mais arrivait-il au moins à Norio de jouer sans tricher à un jeu ? Non jamais. Le roi est un bâtard, le roi triche et vole, c’est bien connu. Il l’avait nargué, profitant d’un instant de faiblesse pour venir enfoncer le couteau de la tentation dans la plaie de l’envie. Comment allait bien pouvoir réagir Damon à cela ? Au départ il avait cru se faire frapper en voyant le garçon-chaton se retourner, mais aucune douleur ne vint frapper sa joue. Au contraire, des bras virent enlacer son cou, et le visage du brun se rapprocha du sien. À ce mouvement et ces paroles Norio s’en sentit victorieux et sourit en coin, comme fier de lui. Pas étonnant, quand on croit avoir gagné la partie on ne peut que se réjouir, non ? Ce arrête ne voulait rien dire, surtout avec le baiser qui l’accompagnait. Il ne voulait rien dire de plus que « continue » voire même « vas-y, torture-moi ! ». Ainsi vont les mots dans l’esprit d’un adolescent tel que Norio. Non devient oui, et oui devient non. Tout s’inverse, car il replace tout pour s’arranger et combler ses petites envies.

Le baiser s’accentua, et lentement Norio baissa sa méfiance envers l’amant du toit, et il se laissa tomber sur le lit, le prenant sur lui, ses mains tentant déjà de remonter son haut. Il ne voulait pas perdre de temps, c’était trop bon. Dès que leurs lèvres se prenaient ainsi l’ambiance changeait aussitôt, et le bas ventre du plus vieux le chauffait. On ne résiste pas à quelque chose d’aussi tentant, c’est mal de résister quand on peut simplement s’abandonner et profiter de l’instant. Mais alors que les grandes mains légèrement rugueuses du roi venaient dans le dos du jeune garçon pour caresser sa peau ce dernier se rebuta brusquement et le goût du sang surprit ses lèvres. La douleur ne fut pas si terrible mais la surprise fit se crisper le visage du plus vieux, qui laissa le sang dégoûter de sa lèvre pour glisser sur son menton, très légèrement. Il ne murmura qu’un léger ‘aïe’ simplement pour la forme, les sourcils froncés.
Pas vraiment froncés de colère, mais plutôt d’incompréhension. Pourquoi ? Ce mot était inscrit sur son front. Damon s’expliqua simplement, et à la fin de sa phrase Norio ne put réprimer un sourire en coin. Ce dernier fut si léger que le plus jeune ne sembla pas le remarquer et il retourna froidement à sa tâche. Du moins froidement c’est ce qu’il voulait bien faire croire, car au travers de son corps le pique laissait clairement l’envie qui transparaissait. Si intense, si forte. Il ne pouvait même pas la nier car c’était un mensonge trop flagrant.

« Vraiment Damon ? … »

Le roi laissa comme sa phrase flotter dans la pièce, sans la terminer. Il se releva sur ces mots, restant debout, à un mètre environ du pion. Ce dernier avait tout de même dit quelques paroles qui avaient troublées le plus vieux, mais il restait malgré tout sur sa faim et ses envies. Avait-il vraiment parlé de risque de s’attacher ? Non… Personne ne s’attachait au roi des piques c’était comme une impossibilité. Ainsi Norio le voyait, ainsi c’était. Il ne pouvait pas concevoir que Damon risque de ressentir ne serais-ce que le moindre sentiment pour lui. C’était du sexe, juste du sexe et ça le resterait. Il pouvait bien le mordre, comme si le simple goût du sang sur ses lèvres allait l’empêcher de vouloir de nouveau goûter sa peau si sucrée, et réchauffer son corps qui se croyait si froid…

Alors brusquement il tendit le bras, en voyant son jeune amant du toit poser quelques crayons dans un pot, et il l’agrippa sauvagement par le bras, pour littéralement le lancer sur le lit, sans lui laisser le moindre choix de réponse. Un large sourire fendit son visage, et il le rejoint sur le lit, écartant ses jambes d’un seul coup de bras, se glissant entre elles. Ainsi il maintenant le petit corps plaqué au lit, son imposante personne au-dessus du brun. Ses larges épaules auraient semblées à n’importe qui de puissantes barrières, mais il savait que Damon ne les verraient pas ainsi. Et merde, ce que ça pouvait l’exciter encore plus. Il ne le voyait pas comme un mur, il ne le voyait pas comme un monstre. Il n’avait même pas peur et ça ne faisait que lui donner plus envie encore de l’écraser dans ses bras, et de le torturer.

« Tu crois vraiment petit chat que tes griffes et tes crocs me font peur ? Laisse-moi rire ! T’as vraiment pensé que ça suffirait à me faire renoncer à ton corps ? À ta peau à ton regard, quand tu jouis ? Non non non ~ Grave erreur… »

Il rit faiblement, mais sa voix se faisait rauque. Il le maintenait fermement sous lui, et ses mains se crispèrent alors brusquement sur son haut. Dans son empressement le porte-crayon que tenait Damon s’était envolé, et tout son contenu traînait maintenant au sol. Le chaos. Une chose si simple, si complexe, qui arrivait toujours au même résultat sur ce cher Norio Hasegawa. L’excitation pure et simple.
Il se pencha alors vers le visage du plus jeune, et ses cheveux – déjà dépeignés – traînaient sur son front, son regard se plongeant dans le sien. Allez mon petit glaçon, montre-moi un peu que tu fonds ! Il se pencha, et sa bouche vint si brusquement se plaquer à la sienne qu’il sentit même ses dents se choquer aux siennes, sa lèvre douloureuse l’étant encore plus. Mais il s’en fichait, ô combien il s’en fichait. Il ne voulait que tout de lui et à quel prix il l’obtiendrait ça dieu seul le savait.

« Si je suis un poison pour toi alors j’espère que je ne suis pas mortel. Parce que je veux t’empoisonner Damon. Je veux empoisonner tout ton corps quand je veux où je veux et comme je veux. »

Empoisonner. Quel mot exquis, songea alors Norio, pour désigner l’acte le plus ignoble. Le sexe quand il est violent, le sexe quand il est sourd d’envie et seulement ivre d’un plaisir immonde. Il l’empoisonnerait certainement plus qu’il ne le voulait. Pour lui ce n’était certes qu’un jeu et même les paroles sérieuses sonnaient en son esprit comme des invitations à la luxure. La douleur, il l’avait déjà oubliée. La douleur il l’avait déjà appréciée. Damon n’avait même pas idée à quel point il venait de faire une énorme erreur. Menacer c’est réclamer plus sans oser le dire dans l’esprit de Norio.

« Si c’est la douleur que tu vas m’apporter alors vas-y parce que putain ça m’excite. »

Sa voix s’estompait entre les souffles brûlants qu’il poussait contre les lèvres rosées – voire même rougies par les baisers violents – du plus jeune. Bientôt les mots il les oublierait tous. Bientôt la logique ne serait plus qu’un songe. Il ne reculerait pas. Et maintenant il était en position de force. Il ne le lâcherait plus, et il lui ferait goûter son poison que Damon semblait tant redouter. Pas pour le briser, mais simplement par inconscience. Juste pour ressentir encore le frisson, l’excitation que lui procurait ce jeune homme. Cette envie de toujours le pousser plus loin qui le prenait aux tripes. Vas-y Norio, pousse-le à bout et tu verras bien que celui qui sème le vent récolte la tempête. Tu veux des frissons tu vas en avoir, sal bâtard ~
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Warning.
La langue buta contre ses dents durement. Ce fut douloureux. Du moins, c’est ce qu’il pensa en premier lieu mais cette brutalité dans la gestuelle du Roi de Piques était plutôt alléchante. Il dût se résoudre à accepter qu’indéniablement il lui plaisait. Notamment, lorsqu’il sentit sa bouche s’ouvrir lentement et s’en qu’il lui en donne l’ordre, afin de lui libérer le passage, et vint mettre les mains sur ses épaules pour s’y tenir férocement. Ses phalanges tremblaient faiblement en s’agrippant au tissu de son haut.

Damon répondit ainsi au baiser. On retrouvait dans les mouvements de sa langue son envie mais aussi son désir de le repousser. L’électrochoc arriva lorsqu’il sentit ses jambes flancher sous son propre poids. Il se tendit un peu avant de rompre sèchement le baiser en détournant la tête. Ses mains ne tardèrent pas à lâcher le chef des piques. Damon sentait une sorte de peur complexe et imperceptible le gagner. Il ne savait pas en réalité ce qui l’effrayait le plus entre Norio et lui-même, sa capacité à le faire lui céder ou à lui céder lui-même.

Ses sourcils se froncèrent. Sa mine prit un air plus fermé. Peu à peu, sa nature à être sur la défensive refit surface. Certes, les baisers lui plaisaient mais cela commençait à bien faire. Il n’était pas qu’un sac d’hormones à la fin. S’il disait « non », c’est que la réponse était négative et rien de plus. Il n’y avait pas à tergiverser. Il n’était pas à acheter à goût de baisers ou de caresses. Il n’avait jamais été dépendant du sexe alors ça n’allait pas non plus recommencer à présent. Sa combativité émergea puisque c’était son unique moyen de se rassurer un peu.

Sa main se posa sur le torse mûr de son ainé fébrilement au début, mais par la suite celle-ci fit pression dessus de toute sa force pour le dégager en serrant les dents. Autant dire qu’il n’avait pas de réelle puissance dans ses muscles. Cependant, il était assez déterminé pour réussir à le rejeter. Par ailleurs, après l’avoir écarter, il le regardant à nouveau dans les yeux, tournant ses yeux verts vers lui. Damon était satisfait de l’avoir repousser même si son corps trahissait une excitation certaine. Sa respiration par exemple en était le parfait exemple puisqu’elle était chaude, saccadée et surtout sonore. Ses joues aussi étaient un bon indicateur avec leur roseur qui avait beaucoup de mal à les quitter en présence de Norio. Néanmoins, Damon se sentait prêt à lutter.

«-Je crois que tu n’entends pas quand on te parle. Je m’en fous moi de ce que tu veux, toi. Je ferai ce que je désire. Comme je le désire. Tu n’es pas le seul égoïste ici. Qu’est-ce que tu crois ? Que je vais hocher sagement la tête ? Peut-être qu’on te répond toujours de façon positive, mais pas avec moi. »

Il avait l’air presque furieux. En colère contre Norio, ou peut-être contre lui-même. Il s’était tout de même beaucoup laissé faire. Sa résistance laissait à désirer et cette constatation le déplaisait au plus haut point. Damon se racla discrètement la gorge pour mettre au placard toute forme de troubles et se penchant pour ramasser l’objet qu’il avait lâché. Il le reposa sur le bureau. Ses mouvements avaient retrouvé leur calme. Il sourit, encore plus rassuré que précédemment et trottina jusqu’à son lit, pour s’y assoir en tailleur en fixant Norio.

« - On n’est pas obligé de se sauter dessus, mais pas de s’engueuler non plus. On peut juste bien s’entendre, admit finalement le garçon aux attitudes félines, tu pourras m’aider. Je ne connais rien concrètement de cette école. »

Il contempla longuement la mine perplexe et fermée de son colocataire. Après tous ses tumultes, il restait encore à le convaincre, ou trouver un moyen de noyer le poisson sur son refus et de détourner son attention de la tension sexuelle électrique entre eux. Damon avait oublié que l’on dit souvent : « Chasser le naturel, il revient au galop. » Il lui faudrait croiser les doigts pour ce proverbe s’avère faussé. Cependant, il ne l’était pas tant que cela puisqu’il était au sens littéral pendu à ses lèvres. De manière propre ou figurée. Il attendait que le Roi de piques donne sa réponse et en même temps, il matait outrageusement les lèvres qu’il venait d’embrasser d’une manière aussi charnelle.

Il se mit une claque mentale et remonta son regard sur ses yeux. Damon se dit qu’il devrait peut-être plutôt s’attarder à mettre en place un argumentaire pour le convaincre de l’aider à l’intégrer plutôt que de s’occuper d’une bouche qu’il ne connaissait que trop et que paradoxalement, c’était lui-même qui l’avait repoussée. De cet fait, il n’avait en quelque sorte aucun droit de le désirer d’une manière aussi évidente et se devait s’assumer ses décisions. Il reprit :

«- Par exemple, puisque tu as l’air dubitatif, j’ai entendu en venant dans la chambre des gens dans les couloirs parler de guerre, de groupes… Du chinois pour moi. Je maîtrise bien le japonais mais je dois avoir manqué une étape. »

Cela était très vrai. En effet, il ne connaissait pas encore le règlement insidieux de l’école, ni qu’il se frottait au Roi de piques en personne. Il était plutôt naïf sur certains points et pour cela, Norio serait un allié précieux. Il était le seul à pouvoir le mettre en garde sur les dangers de l’établissement au final et lui expliquer son fonctionnement. C’était la première personne qu’il rencontrait et étrangement, il avait sur certains côtés une secrète confiance en lui. Celle-ci était d’ailleurs assez inexplicable mais lorsqu’il s’agissait de Norio Hasegawa, depuis leur rencontre, il ne cherchait plus.

Ce n’était pas comme si son attitude était parfaitement normale, ou habituelle en sa présence. Ce n’était pas comme s’il n’agissait pas de manière totalement inconsidérée puisqu’après tout, on ne couche pas avec un parfait inconnu et sans préservatif qui plus est. En repassant par ailleurs les derniers évènements en date, Damon eut la vague impression d’avoir fait un peu tout et surtout, à son grand désespoir, n’importe quoi. Il se devait de rectifier le tir. D’autant plus, qu’il ne voulait plus causer d’ennuis ni à lui-même, ni à sa mère. Le jeune homme trouva encore plus nécessaire après cette vague réflexion de mettre Norio à distance tout en restant cordial. Il soupira alors que celui-ci était toujours à le fixer d’un air buté.

«- Quoi ? Tu ne vas pas faire la tête. Ce n’est qu’un refus et je suis sûr que beaucoup d’autres me remplacent et me remplaceront. Tu ne devrais pas voir ça comme une sorte d’affaire personnel. C’est juste… Mieux pour nous deux. Vraiment. Surtout pour moi. »

Norio était toujours silencieux et ce silence ne faisait évidemment d’exacerbé son anxiété. Il eut d’ailleurs du mal à se retenir de mordre sa lèvre inférieure en le fixant. Damon sentait le besoin irrépressible de calmer sa nervosité. Il se leva donc et alla chercher son carnet de croquis, pourtant cacher dans sa valise car il connait d’honteux dessins de son camarades de chambre, ainsi qu’un crayon. Il tourna les pages jusqu’à arriver à l’une de celles-ci vierges et retourna à sa place sur le lit dans des mouvements sous le stress. Le brun avait même des envies de ronronner comme le faisaient les chats pour se rassurer eux-mêmes.

Oui, rassurer était définitivement le mot clef. Il avait terriblement peur lorsque Norio était là. Son fantasme était confondu avec son pire cauchemar, c’était risible. Ainsi, il ne trouva rien de mieux pour s’apaiser que de dessiner. La mine de plomb commença à gratter doucement le grain du papier canson. Il dessina instinctivement un chat qui lui ressemblait étrangement, allongé sur le rebord d’une fenêtre à regarder passer des gens aux visages anonymes.

«-Alors, tu me coaches oui ou non ? Demanda-t-il à nouveau, étant plus apaisé, et sans lever les yeux de son dessin, franchement Norio, j’ai besoin de toi. Je le sais bien. S’il te plait.»

After Reading
Et Norio mange le petit Damon #pan# j’espère que ça te plaira et te donnera de l’inspiration pour répondre. Prochain étape : L’Event. Si si =w= je suis un peu fatiguée en se retour à la maison alors il est peut-être foireux ce post XD N'en tenons pas rigueur. Busouus ~
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Il refusait d’entendre c’était exactement ça le problème. Il ne voulait pas se faire dire non, et surtout pas en sachant que la véritable réponse était oui. C’était trop dur de savoir que ce qu’il désirait était à portée de main et pourtant en même temps si loin. Il n’aimait pas se faire dire non de toute manière, et avec Norio les refus n’étaient rien d’autre que des raisons pour persister. Vu le baiser qu’ils venaient d’échanger il pouvait encore sentir le corps tremblant d’envie de son amant contre le sien et il ne renoncerait pas à le faire trembler encore plus, à l’avoir de nouveau nu contre lui. Ce serait une victoire trop facile pour ce petit chaton. Il l’écouta donc avec attention, s’étant laissé repousser sans trop râler, et eut envie de sourire – se retenant malgré tout. Il était égoïste aussi ? Il avait l’air en colère, et ça amusait grandement le plus vieux des deux qui aimait bien le voir se fâcher de la sorte. Qui essayait-il de convaincre, avec son caractère ? Qui essayait-il de convaincre que c’était non et que ça le resterait ? Norio était pour sa part déjà convaincu du contraire alors à quoi cela servait encore de lui dire ce genre de choses ?
Il le vit s’asseoir, et l’observa en restant debout, sans un mot il l’écouta dire quelque chose qui ressemblait à ‘on peut être amis si tu veux’ ce qui sonna clairement comme une mauvaise idée aux oreilles de Norio. Déjà, il avait peu d’amis et sincèrement il ne pensait pas pouvoir l’être avec lui. Non pas avec quelqu’un qui lui faisait autant envie. Il n’avait qu’à le regarder et il pouvait sentir son excitation monter en flèche. Ce serait une torture constante et finalement il risquait d’être si frustré qu’il lui ferait du mal. C’était une plus que mauvaise idée. Norio ne pouvait pas être ami avec quelqu’un qui l’attirait autant sur le plan sexuel. C’était d’ailleurs sûrement pour cela qu’il avait si peu d’amis. Jusque-là il n’avait absolument rien trouvé à répondre. Il était fixé sur son visage, le détaillant avec une envie qui paraissait encore un peu trop. Ses lèvres qu’il venait d’embrasser, ces yeux si verts qu’il voulait se voir s’embrouiller encore. Pourquoi était-il si beau ? Outrageusement beau en plus, pas seulement ça mais aussi terriblement sexy. Il ne voyait qu’une chose en le regardant : Des flash-back de leur dernière rencontre. C’était une véritable torture que de l’écouter parler en l’imaginant geindre de plaisir.

Damon en voyant qu’il ne répondait toujours pas poursuivit de plus belle. Encore cette idée que c’était mieux pour eux de ne pas coucher encore ensembles. Mieux pour lui ? Dans tous les cas ce n’était sûrement pas mieux pour Norio qui pour sa part se sentait encore imploser d’une envie pressante. Ça le serrait, et il n’avait pas envie d’entendre ce genre de choses. Comment pouvait-il ne pas le prendre personnel quand c’était à lui qu’on disait non ? Lentement, le garçon félin se releva et sortit un cahier à dessin de nulle part sous le regard perdu du plus vieux. Il se mit à dessiner et – un peu curieux – Norio s’avança pour venir regarder un peu son coup de crayon. Soupirant sur la dernière phrase il s’assit à côté du plus jeune, sans quitter le papier des yeux.

« Hm. Alors tu veux que j’te raconte comment ça fonctionne ici ? Oh mais c’est tout con. La plupart des mecs détestent les nanas, et vice versa. C’est donc la guerre. Pour ce qui est des groupes… Deux chez les filles, les pétasses et les tarées, deux chez les mecs, les connards et les bâtards. »

Il eut un petit haussement d’épaules en riant faiblement, levant les yeux vers le plafond de la chambre et les rabaissant vers le visage du jeune homme, décidant de tout de même lui expliquer un peu mieux la chose. Peut-être qu’ensuite ils pourront se concentrer sur des choses plus… intéressantes ? Oui c’était le mot selon Norio dont l’envie brûlait toujours le bas ventre. Si Damon semblait pouvoir se retenir ce n’était pas le cas pour le plus vieux qui avait bien du mal à se contenir.

« En gros le quotidien dans l’école c’est coup de pute et coup de gueule à chaque heure je te dirais. Y’a toujours les gens neutres qui veulent pas faire la guerre, mais de l’autre côté y’a les gens qui foutent la merde avec plaisir. J’fais partie de la seconde catégorie pour tout te dire. »

Il s’étira un peu, et tenta vaguement d’attraper le coin de son cahier à dessin, espérant pouvoir lui prendre des mains pour regarder les autres pages. Ce qu’il dessinait était de toute beauté et il avait envie d’en voit plus, un peu trop curieux une fois de plus. Son visage glissa lentement contre son épaule, qu’il embrassa en lâchant le cahier. Apparemment Damon ne semblait pas disposé à le laisser voir mais tant pis il regarderait une autre fois.
Sa bouche remonta de baisers le long de son épaule et il finit sa lente remontée dans son cou, qu’il embrassait sans vraiment se soucier de l’interdiction. Non, c’est jamais vraiment non aux oreilles de Norio Hasegawa. Il mordilla quelque peu la peau, dans le but de le déconcentrer et de l’attirer un peu dans ses bras. Il avait tout expliqué, oui oui peut-être était-il allé un peu rapidement dans la sale besogne mais il réclamait une récompense maintenant. Comme un enfant capricieux, au fond il l’était un peu. Un gamin un peu trop impulsif, un peu violent mais quoi ? Est-ce vraiment un problème ?

« Alors te surprend pas si t’entends parler de viols, de tabassage, de coup bas et tous ces trucs. C’est juste normal ici. »

Il continuait vaguement, en repoussant sa tablette à croquis. Il reprenait lentement le dessus, ou du moins en avait l’impression. C’était impossible de discuter plus longtemps avec les lèvres qui brûlent autant d’envie. Il pouvait les sentir frissonner contre sa peau, et cela le fit sourire. Malsain, oui ça l’était sûrement un peu trop mais… C’était pas possible de s’arrêter. Cette violence, ce refus… Ces menaces de se faire mutuellement mal… Rien n’y faisait, il n’avait que ça en tête. Damon avait sûrement raison sur le fait que Norio pouvait toujours aller se faire quelqu’un d’autre mais… Il n’en avait étrangement pas envie. Comme quand un enfant veut un ourson en peluche de couleur bleue, mais qu’il n’y a que des ours bruns. Trop communs, trop faciles à obtenir. Il ne voulait pas du même ourson que ses camarades de classe, il voulait CET ourson bleu. Métaphore peut-être mal choisie, mais c’était ainsi que le plus vieux se sentait. Comme cet enfant.

« Maintenant tu sais tout… Alors à moins de trouver autre chose pour m’occuper la bouche je vais être obligé de t’embrasser ~ »

Il eut un rire vague, et sa bouche se pressa sans trop attendre sur la sienne. Encore un baiser volé, encore une fois. Il lui tint un peu la nuque, ses doigts se crispant dans les cheveux bruns quasiment noirs du jeune homme. Ses mains glissèrent alors dans le dos de Damon, et il trouva le moyen de l’étendre encore une fois sur le lit. Combien de fois devrait-il recommencer avant de pouvoir le toucher ? Avant de pouvoir aller plus loin ? S’entêterait-il à dire non encore ? Certainement, songea Norio, mais il s’en fichait éperdument. Il recommencerait encore.
Dans ses explications il avait omit de dire qu’il dirigeait les actions d’un groupe en particulier, ne tenant pas particulièrement à ce que Damon ait ça de plus pour le détester. Il avait cru comprendre que l’autorité et tout ça ne fonctionnait pas très bien avec ce chat farouche et sauvage. Il pouvait bien tenter de le prendre de haut mais il avait bien tôt fait de voir que ce n’était pas la peine. Sur le toit ce chat lui avait bien fait comprendre qu’il avait du caractère et qu’il n’abandonnait pas facilement. Plutôt que de lui montrer son autorité, il préférait l’impressionner et l’obliger à céder à force de l’embrasser et d’insister. Sa méthode ne porterait peut-être pas ses fruits mais peu l’importait.

« Dis-moi chaton ~ C’est toujours non ? Parce que dès que j’te touche tu deviens tout rouge et… » Il fit une pause, contre ses lèvres, écoutant la respiration du plus jeune avec un grand plaisir. « Disons que tu fais pas très calme pour un garçon qui essaie d’être froid »

Il se moqua vaguement, sans réelle méchanceté, de lui. Pas, non surtout pas pour l’humilier. Il s’amusait simplement de cette combativité sans nom contre les pulsions pourtant évidente de l’adolescent. Il en crevait lui-même d’envie et plutôt que de le laisser répliquer à ses mots il l’embrassa encore, ses mains venant se poser sur les siennes comme pour l’empêcher de le repousser. Il ne le fit pas avec violence, juste par principe, ses grandes mains englobant entièrement les siennes. Il avait donné son petit cours sur ‘Isei Gakuen’ et maintenant c’était l’heure du plaisir pour les grands enfants. Norio risquait encore une fois de se prendre un refus mais…

« T’es pas le seul à avoir une tête de mule Damon Parker foutu chat borné ~ J’abandonne pas aussi facilement. »

Le voilà prévenu, il avait devant lui un adversaire de taille pour sa persévérance. C’était une part entière de ce petit combat qui ferait sûrement leur quotidien à tous les deux. La bouche du plus vieux revint sur les lèvres de Damon, avant de glisser dans son cou, avec un petit rire encore une fois, ses doigts se refermant sur ses mains comme pour les emprisonner. L’air de rien, à petits pas il s’était encore une fois glissé sur lui, entre ses jambes, le surplombant avec un rire trop enfantin. Il s’amusait mais au fond il n’y avait rien de risible. Il les mettait tous les deux dans la merde et s’en fichait comme jamais. S’il devait y avoir un problème il aviserait quand ce dernier surviendrait. Pour le moment il ne pouvait plus résister.
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Inconscient.
«-T’es pas le seul à avoir une tête de mule Damon Parker foutu chat borné ~ J’abandonne pas aussi facilement. »

Norio n'allait jamais abandonné. Damon avait l'impression de ne jamais pouvoir le bout. La même scène recommençait encore et encore. Ils se répétaient, l'un contre l'autre. C'était ça. En avait-il peur ? Pas vraiment. Ça l'agaçait plus qu'autre chose. Ça lui semblait être une bête perte de temps. Ses yeux verts regardaient paresseusement, voulant ainsi lui montrer son ennuie et son indifférence, alors qu'il repoussait une fois de plus le corps de son aîné. Oui, son aîné de deux ou trois ans. Pourtant, Hasegawa n'était pas le plus mature. Bien au contraire, c'était Damon la tête pensante des deux. Cette vérité évidente consternait d'ailleurs le plus jeune.

Cette obstination continuelle était exécrable, puérile, ridicule, insupportable, horripilante... Il aurait pu déprécier encore mentalement son attitude pendant de longues heures, mais il préférait ne pas s'énerver. Peut-être parce qu'il n'était pas dans sa nature de trépigner comme ça, de montrer sa rage. Non, il n'était pas comme Norio qui prenait plaisir à étaler sa petite frustration sexuelle. Ça aussi, ça l'agaçait beaucoup. A peine avait-il eu terminé de lui expliquer les fondements de l'établissement scolaire et voilà qu'il reprenait de plus belle son verbiage, sa prose.

Même pas littéraire. Même pas délicate. Il n'avait pas l'éloquence d'un dragueur, d'un Dom Juan expérimenté. Il ne lui disait même pas de jolies choses. Il lui disait juste clairement qu'il voulait le sauter et ça commençait à sérieusement lui faire perdre patience, à définitivement l'insupporter et ça le refroidissait. Damon prit d'ailleurs une profonde inspiration pour éviter de hurler. Il se leva en rangeant soigneusement son carnet de croquis hors des sales pattes de Norio, puis se tourna à nouveau vers lui en le regardant avec une lueur furieuse dans ses iris vertes.

«-Tu m'ennuies avec tes histoires de queue. Tu le sais ça ? On a couché une fois ensemble et uniquement parce que je ne veux plus, tu ne penses qu'à recommencer. Juste parce que tu ne supportes pas qu'on puisse te dire non. Arrête de rêver Norio. T'es pas irrésistible. T'as plein d'amants je suis sûr. Va les voir eux et pour l'amour du ciel, lâche-moi les baskets, ok ?»

Le jeune homme se détourna finalement de lui pour aller ouvrir l'armoire et commençait à y organiser ses habits. Cependant, il n'arrivait pas vraiment à faire abstraction du regard de Norio qui brûlait son dos. Il retint un frisson qui l'aurait sûrement trahi. Il voulait tant qu'il le laisse, qu'il lui fiche la paix et aille voir un autre. Un autre car il n'était rien pour lui, car il était interchangeable. Il savait bien que la seule chose qui faisait de lui quelqu'un de différent aux yeux du japonais, c'était son refus. Sinon, pour ce genre de types, un trou reste un trou. Peut-être plus étroit qu'un autre mec, mais un trou quand même.

Damon se surprit lui-même à avoir des pensées aussi vulgaire. Il n'était que rarement grossier. Ça voulait dire qu'il avait atteint un certain stade de colère, qu'il était proche d'une certaine forme d'explosion. C'était quelque chose de rare chez lui être poussé à bout comme ça. L'acharnement de Norio le dépassait quelque part. Il faisait naître en lui des sentiments complexes. Une sorte de fatigue, un engourdissement et à force qu'il s'obstine, il avait la flemme. Clairement la flemme de le repousser, la flemme de lui expliquer pour il ne voulait pas, pourquoi il ne fallait pas. La lassitude s'installait en lui. Si vite. Peut-être parce qu'il se doutait déjà que sa seule issue était peut-être de lui donner ce qu'il voulait, jusqu'à ce que lui-même se lasse et parte en voir un autre.

Ça n'était que du sexe. Rien que ça. Il n'avait que les cuisses à écarter. Pendant quelques temps. Ensuite, Norio l'oublierait et irait en voir un autre, puis encore un autre et peut-être même une autre. Damon termina de ranger ses affaires et se redressa, quittant sa position accroupi et fixa à nouveau le garçon aux cheveux bicolores. C'est sûrement à cet instant-là, lorsque son regard se perdit dans le sien, qu'il comprit que les jeux étaient déjà faits et qu'il gagnerait tout juste du temps. D'ailleurs, c'est ce qu'il fit. Il ouvrit la bouche encore une fois en se déplaçant vers le lit. Une fois de plus et sans succès.

«- Tu vois, moi je ne veux pas d'histoires, pas de problèmes, pas d'ennuis. Faire ce que j'ai à faire ici et me tirer. Être tranquille. Je me moque de cette histoire de guerre que tu m'as raconté. Ça me distraira peut-être, jusqu'à un certain point, mais j'aime l'indifférence, la tranquillité, et parce que j'y tiens plus que tout, alors je suppose que je finirai par céder. Cependant, tu n'auras rien de moi. Je serai une coquille vide. Jusqu'à ce que toi-même tu te lasses de la remplir.»

Il eut un rire moqueur en pensant au double sens, au jeu de mots presque dégoûtant de cette phrase, avant de se rasseoir sur le lit en le fixant d'un air plus posé, plus calme, comme désenchanté puis il reprit :

«-Je me doute bien que je ne suis pas ton seul amant. Tu dois en avoir un certain nombre. Certains que tu aimes plus que d'autres, mais je refuse de devenir un de ses courtisans. Je te l'ai dit, toi, tu n'as rien à perdre. Moi, si. Toi tu ne t'attacheras jamais à moi. Moi, peut-être. Je n'ai pas envie qu'on me brise le cœur. Je n'ai pas envie de m'attacher à quelqu'un comme toi. Tu n'en vaux pas la peine. Alors si t'as ne serait-ce qu'un peu de respect pour moi, tu me laisseras.»

Au fond de lui-même, il se doutait bien que Norio ne s'arrêterait pas. Il se fichait bien de le briser en mille morceaux. Il ne pensait qu'à lui, à ce que lui voulait. Damon tomba lourdement allongé sur le matelas et se contenta d'écouter. Il écoutait dans le silence le plus totale la respiration de Norio, mais il ne pouvait savoir ce qu'elle traduisait. Il se demanda vaguement, le cerveau engourdi, ce que son aîné, qu'il ignorait encore être Roi de piques, pouvait bien passer. Après tout, c'était sans importance, non ?

La fatigue l'avait gagnée. Il saturait. Il n'aimait pas les journées trop longues, où il se pensait trop de choses. Aujourd'hui, on lui avait appris beaucoup choses. Il y avait beaucoup d'informations qui gravitaient dans sa tête. Il avait besoin de repos. Norio l'avait usé. L'idée de n'être qu'un pion, qu'un objet l'avaient blessé et épuisé. Il ne serait le jouet de personnes. Que ce soit celui de Norio ou celui d'un autre. De la même façon qu'il ne prendrait part à cette histoire de conflit entre les deux sexes qu'en fonction de son intérêt personnel.

Pour l'heure, il s'en moquait, ce qu'il recherchait été la paix. Ses bras s'élevèrent vers le ciel. Il s'étira. Plus félin que jamais, avant de se relever sur le lit. Damon se déshabilla, ignorant le regard de Norio et se mit en boxer avant d'aller se coucher dans son lit, s'y installant depuis la première fois. Ses vêtements tombèrent un à un au pied du lit. Il s'enroula dans les couvertures en se mettant en positon fœtal, comme un chaton. D'ailleurs, il laissait échapper dans la pièce un vague ronronnement. Le brun ferma doucement les yeux, tandis qu'une chaleur douce et agréable gagnait son corps. Il se sentait bien au chaud, bien en sécurité. Il s'apaisa lentement.

«-Cesse de me toiser comme une crétin, dit-il sans rouvrir les yeux, restant immobile comme s'il dormait réellement, bonne nuit.»

Un félin farouche et un Roi de piques, le plus violent de tous les animaux. Ils étaient inconscients.

After Reading
XD je crois qu'il va se faire taper ou violenter.. Enfin peut-être. Ca se complexifie entre eux. Le post est très mauvais je pense TWT je ferai mieux à la prochaine fois, promiis uvu
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Il essayait encore et encore de le convaincre. Il voulait le voir s’abandonner dans ses bras un instant et de nouveau pouvoir l’entendre ronronner. Peut-être oui était-ce parce qu’il le repoussait que le désir montait si brusquement en lui, mais c’était peut-être aussi plus profond que cela. Comme quelque chose d’autre. Lui ne cherchait jamais vraiment plus loin et se fiait simplement à ses envies. Envies qui dans ce cas-ci étaient généralement toutes tournées vers Damon. Son corps était certes attirant mais il avait aussi cette personnalité rebelle qui l’attirait, qui l’envoutait. Pourquoi refusait-il à ce point de jouer avec lui ? Il avait aimé son attention sur le toit alors pourquoi persistait-il encore ? Sans être stupide Norio mettait parfois un certain moment à comprendre les choses qui ne font pas parti de sa mentalité habituelle. Comme ce raisonnement de peur. Il avait peur de s’attacher à lui mais personne ne pouvait s’attacher à cet être abject qu’était Norio. Il n’avait rien d’attirant mis à part son physique et se considérait lui-même comme un bâtard. Pas seulement un bâtard mais le roi de ceux-là. Il ne voyait aucunement ses quelques qualités, car jamais on ne les lui avait montrées. Alors évidemment il lui semblait impossible que quelqu’un puisse tomber amoureux de lui et de cette manière avait aussitôt écarté la possibilité de briser ce petit chat. Il ne pouvait pas briser quelque chose qu’il appréciait… Non il ne pouvait pas briser quelqu’un qu’il désirait tant. Quoi que…

Damon venait de lui dire – en se relevant et devenant un instant inaccessible à ses bras – qu’il ne désirait recommencer que parce qu’il lui disait non. Encore cette raison mais elle ne pouvait pas lui rentrer dans la tête. Oui il avait d’autres amants mais lui ne se posait pas autant de questions que Damon. Il le regardait, sentait l’envie et écoutait celle-ci qui lui dictait son comportement. Aux mots quelque peu énervés du garçon chat, Norio ne répliqua rien. Il brassait mentalement tout cela, et cherchait un peu à savoir ce qui l’attirait tant chez lui. Il en revint à la même conclusion : Damon avait un caractère foudroyant, une forte personnalité. Il n’avait rien de ces petites victimes auxquelles il était habitué et il ne voulait pas lâcher le morceau pour retrouver à ses insipides conquêtes. Lui était bien mieux, bien plus fougueux.

Il s’était éloigné et rangeait encore une fois ces choses. Mais cette fois-ci, pas d’intervention physique de ce cher Norio qui restait en retrait. Non c’était pas le moment, et il n’était pas assez stupide pour encore insister. Il l’avait attrapé avec douceur les fois d’avant mais s’il venait à l’approcher de nouveau il ne le laisserait sûrement pas fuir et risquerait de baisser plus encore dans l’estime de Damon. Pas qu’il s’en soucie vraiment – qu’importe ce que les autres pensent avait-il toujours dit – mais il ne tenait pas à lui donner plus de raisons de le mépriser alors qu’il aspirait à le voir régulièrement. Ils devraient partager cette chambre et Norio cherchait trop souvent à joindre l’utile à l’agréable.
Damon passa près de lui et il déclara avant de s’asseoir sur son lit qu’il ne comptait pas s’attirer d’ennuis ici. Il ne voulait que la tranquillité et ça le plus vieux avait cru bien le comprendre. Ce qui le fit tiquer fut plutôt ce que le brun ajouta sur le fait qu’il cèderait mais qu’il ne serait jamais enthousiaste. Vide avait-il dit et à ces mots Norio soupira. Non il ne voulait pas en remettre une couche et ajouter quelque chose. Il ne remplissait pas les coquilles vides, car rien n’était plus ennuyant. Ce qui l’attirait chez Damon c’était justement son caractère, sa férocité. Cet être sauvage ne pouvait donc pas être une coquille vide ou bien il perdait tout intérêt. Norio avait déjà violé dans sa vie. Il avait violé des filles dans cette école mais cela n’avait rien de comparable avec le fait de prendre du plaisir avec quelqu’un qui vous désire réellement. C’est ce qui l’embêtait en fait. Peut-être que Damon avait raison et qu’au fond il ne le désirait que par narcissisme. Qu’il voulait absolument se faire désirer par tous… non. Ça ne lui ressemblait pas.

Son silence persistait, et il écouta à moitié la phrase suivante. Il n’en valait pas la peine ? Du respect pour lui ? Les mots firent se crisper légèrement Norio. Cette crispation n’était pas vraiment visible mais lui pouvait sentir tous ses muscles raides sous sa peau. Il ne manquait pas de respect pour lui au contraire mais surtout s’il n’en valait pas la peine alors pourquoi est-ce que ce foutu garçon craignait à ce point de tomber pour lui ? Et le voilà qui se couchait comme si rien n’était. Comme si tout allait bien alors que le Roi des piques fulminait d’une certaine colère tout juste à côté. Il avait réussi à réveiller une bonne colère en lui en lui disant cela. C’était illogique, tout simplement. Aux dernières paroles, le grand Japonais qui était déjà au bord de la chute vers la colère se sentit attiré dans le gouffre de sa rage. Il allait avoir affaire à ce même Norio piqué à vif cette fois.

« Sérieux Damon tu te fous de moi et ouvertement en plus ? Si j’vaux pas l’coup qu’tu t’attaches t’as pas à avoir peur merde ! »

Il se releva à ces mots, et tira sur les draps qui couvraient le corps recroquevillé du plus jeune. Pas question de le laisser dormir ainsi, tranquillement et l’ignorer comme s’il ne valait rien. Personne n’avait le droit de lui dire qu’il ne valait rien et même pas lui. Il pouvait le penser, mais pas le lui dire et encore moins après avoir laissé sous-entendre qu’il pourrait s’enticher de lui s’ils n’arrêtaient pas immédiatement ce début de relation qui, pourtant, pouvait très bien se baser sur le sexe avant tout. Oh non pas comme un trou. Norio n’avait que faire de son trou il pouvait se faire n’importe quel trou. Si ce n’était que cela il n’aurait jamais autant insisté et serait allé voir un autre mais Damon avait ce caractère, il avait une personnalité qui lui plaisait. Pourtant là tout dérapait. Les draps se retrouvèrent au sol et le Roi des bâtards attrapa le jeune homme par le poignet, lui plaquant les bras au lit en se tenant sur lui. Pas cette fois, pensa-t-il. Pas cette fois tu ne m’échapperas pas.

« J’ai été vachement sympa avec toi chaton. J’te jure j’ai été gentil mais… Dans cette école on ne me connaît pas pour ma gentillesse. J’ai pas l’habitude d’être comme ça alors si c’est cette gentillesse qui te fait flipper, t’inquiète pas tu ne risques pas de la revoir passer. On ne s’attache pas aux connards et j’en suis un. »

Ses mains montraient enfin leur vraie force et il tenait fermement ses poignets, assez pour les marquer de rouge qui risquait fortement de tourner au violet avec le temps. Pourtant, il ne voulait pas lui faire de mal. À la base, il avait une bonne intention comme un enfant qui ne veut pas faire de mal mais qui, en prenant le si beau papillon par les ailes, les lui arrache et provoque la mort de la pauvre bête. Damon avait ces belles couleurs, ces ailes grandes et fascinantes mais il volait trop haut pour lui et ne se laissait pas attraper. La rage avait pris l’enfant qui voilà s’était élancé pour l’attraper au vol un peu trop fort de ses mains brutales. Perte totale de contrôle, il rouvrirait les mains bien vite pour se rendre compte qu’il l’avait écrasé et ce serait fini. Malheureusement cette conséquence ne lui effleura pas une seule seconde l’esprit car il s’était embrouillé. On ne se rendait pas vraiment compte car il était grand et fort mais il n’en était pas moins un grand enfant.

« Vas-y fait semblant de me dormir en pleine gueule alors que tu m’embrasses comme un p’tit animal désespéré et que tu ronronnes dès qu’j’te touche hein ? ‘culé ! T’es content maintenant j’vais plus te harceler. J’vais juste prendre c’que j’veux. »

Il parlait sans réfléchir, les joues légèrement rougies par la colère. Il ne voulait pas du tout en arriver là, tout cela était hors de son contrôle. Comme son père qui frappait sa mère pour ensuite s’en vouloir terriblement. Il ne voulait pas, non… On ne veut jamais perdre le contrôle et pourtant c’est ce qui arrive.
Ses mains se refermèrent plus fortement sur ses poignets, ne lui laissant pas la chance de s’éloigner, son genou pressant sur son ventre sans pourtant trop le faire, ne voulant pas non plus le faire suffoquer. Il voulait simplement lui apprendre un coup à qui il avait affaire et ce qu’il risquait en l’insultant, en le narguant. Il l’avait traité comme un imbécile mais malgré les apparences Norio n’était pas si stupide.

« J’vais pas te violer t’inquiète hein. T’es une coquille vide alors maintenant ? Tu crois vraiment que j’voulais d’toi juste parce que tu m’repoussais ?! C’est justement parce que t’es tout le contraire d’une coquille vide que je voulais qu’on soit amants ! »

Mentalement, une petite voix – celle de la raison – lui murmurait de s’arrêter. Peut-être n’était-il pas trop tard. Peut-être qu’il pourrait encore tenter sa chance et le faire ronronner à nouveau. Peut-être certes mais la raison murmurait, enterrée sous la voix de la colère qui hurlait son désaccord. Il n’était pas question de desserrer sa poigne. Pas question de le laisser avoir raison. Il avait tort et ne le connaissait pas le moins du monde. Il le frapperait sûrement sous peu, de toute manière Norio n’était rien d’autre qu’un ouragan. Incontrôlable, impitoyable et qui démolit tout ce qu’il touche. Cet ouragan-là par contre avait une conscience et ne voulait jamais vraiment tout démolir. C’était simplement plus fort que lui. Il réunit les mains de son amant pour maintenir ses poignets d’une seule main, l’autre pouvant maintenant librement agir. Pas question de l’entendre plus pas question. Il lui avait laissé la bouche libre jusqu’à maintenant et voilà où cela les avait menés. Norio, cet enfant qui n’assume pas sa propre colère. Il devait toujours trouver un coupable. Sa main ferme et grande se posa sur la bouche de Damon, l’écrasant sous lui et le maintenant ainsi, haineux il eut comme une décharge électrique qui lui traversa le corps. Il pourrait lui briser la nuque d’un mouvement mais… Il n’avait rien d’un tueur. Ou du moins pas un tueur de garçons. Son poignet par contre n’aurait peut-être pas la chance de sa nuque vu comme il enserrait sa prise. Ce garçon chat avait de petits bras… Il semblait si fin quasiment fragile, mais sans l’être. Le regard du Japonais croisa celui du plus petit des deux et ce simple regard aurait pu le faire faillir à sa haine. Une coquille vide… Ces mots il ne pouvait les oublier. Si Damon devait devenir une coquille vide alors tout deviendrait si fade…
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Afraid.
Peur. Damon commençait réellement à avoir peur de Norio. Bien qu'il n'ait jamais sous-estimé ce dernier, malgré le fait qu'il ignore totalement sa place de roi de Piques, il avait ressenti une sorte de crainte à son égard, depuis le tout premier jour, depuis le tout premier instant. Pourtant, à présent, c'était assez différent. Ce n'était plus seulement une peur plus morale, ou psychologique, la peur qu'on lui brise le cœur. C'était une peur physique. Il allait le taper. Il sentait la violence du son aîné augmenter de fur et à mesure. Il sentait le danger venir et ça le clouait malheureusement au matelas.

Il était plaqué contre celui-ci, son dos étant devenu douloureux suite au choc de la chute, tout comme ses poignets qu'il avait de trop serrés et sa bouche sur laquelle sa grosse main impitoyable s'était abattu. Le garçon chaton écarquilla ses yeux verts, ces derniers brillant de vague lueur effrayé. Les effets de la peur se faisaient déjà ressentir. Si Damon avait peur de la souffrance morale, il pouvait réussir à la nier et à l'intérioriser. Il pouvait la garder pour lui.

Cependant, il avait peut-être encore plus peur de la souffrance physique. Il n'avait encore qu'à moitié conscient que Norio pouvait lui briser le cœur. Néanmoins, il avait pleinement conscience que le japonais pouvait le frapper. Il fronça légèrement les sourcils. Il devait ordonner à son corps de bouger afin de se libérer et de s'enfuir. Damon savait une chose, c'est que plus Norio serait violent, moins il pourrait bouger, plus il se bloquerait. Oui, par le passé, à cause des brimades de son enfance, le demi-félin avait toujours eu une réelle panique face aux coups. Il suffisait qu'on lève la main sur lui pour qu'il perde tous ses moyens. Il était incapable de faire sortir le moindre son de sa gorge, de repousser l'agresseur, et encore moins se défendre.

Après tout, son corps était frêle et fragile. Comment pouvait-il lui faire mal en rendant un coup potentiel ? Damon se sentait vraiment en position de faiblesses et savait bien qu'il ne pourrait jamais avoir l'ascendant. Il ne maîtriserait jamais la situation lors d'une confrontation physique. Le corps de Norio était plus imposant que le sien. Il déglutit. Il fallait qu'il pousse cette main qui lui écrasait presque la figure. Il lui faisait mal et il ne voulait pas être soumis de la sorte. Le jeune homme aurait désiré détruire toute forme d'effroi ou de trouble chez lui. Il fallait se ressaisir. Pourtant, il n'en avait aucun moyen.

L'adolescent leva une main tremblante avec une lenteur extrême en fermant brutalement les yeux et crispant ses paupières blanches. Il la déposa sur son poignet, incapable de s'en emparer encore, mais avec bel et bien l'envie de le repousser. Le brun déglutit douloureusement en rouvrant ses iris vertes afin de le dévisager avec au fond du regard une lueur à la fois triste, inquiète, effrayée, mais surtout un regard plein de reproches. Ses doigts frémirent alors qu'il tenta de les enrouler autour de son poignet. Il parvint à prendre fermement celui-ci et serra la paume à l'articulation avant de rassembler tout son courage, balayer du mieux possible la peur qui l'animait à cet instant et repoussa sèchement sa main, en ouvrant grand la bouche, laissant sortir un cri vif et mêlé à de la détresse:

«- Lâche-moi ! Ne me touche plus ! »

Son regard était plus froid tandis qu'il se redressait rapidement. Il savait qu'il ne serait pas plus fort que lui physiquement, mais peut-être plus rapide. Du moins, s'il parvenait à le prendre par surprise. Il repoussa avec violence son corps du sien, y mettant toute la force qu'il pouvait avoir dans les bras, l'abattant sur le torse mûr du roi de Piques, et profita de cet élan pour se relever et courir jusqu'à la porte de la chambre. Il s'empara de la poignée maladroitement. Son corps androgyne tremblait à présent vivement. Il avait eu très peur de se faire battre et c'était le contre coup. Sa respiration était sonore, saccadée et se faisait entendre dans la pièce. Norio ne devait plus douter de sa crainte, mais lui, il s'était libéré en tout cas. Il ne lui ferait pas de mal.

Cependant, ça n'était pas si sûr. En effet, la frayeur et la précipitation, sa main ne faisait que riper sur le mécanisme de la porte. Il était incapable de l'ouvrir correctement et pendant qu'il s'enlisait avec celle-ci, il pouvait entendre derrière lui, dans son dos, Norio se lever et s'avancer vers lui. Il eut un léger sursaut et se raidit en se redressant. Il était contracté lorsqu'il se retourna pour être face à lui d'une manière robotique, quasiment machinal. Damon déglutit bruyamment une fois de plus à son grand désespoir. Il avait définitivement peur et plus aucune constance. Le jeune homme ne pensait même plus à essayer de retrouver une convenance.

Ses yeux émeraudes croisaient ceux du garçon à la chevelure bicolore. Ils se toisaient en silence alors que le dos de Damon se laissa aller contre la porte, pour s'éloigner le plus possible de lui, sa main toujours collée à la poignée de porte, comme prêt à ouvrir et prendre les jambes à son cou.

«-Lai..Laisse-moi tranquille. Je veux pas d'histoire.... je, bégaya légèrement nouvel arrivant de la chambre, je veux juste la paix.. Laisse-moi.»

Ses pupilles se dilataient imperceptiblement sous l'effroi alors qu'il ne voulait qu'une chose, que Norio tourne le dos et s'en aille, dans son coin, de son côté et qu'il ne l'approche plus. Damon n'allait pourtant pas le supplier de ne pas le frapper. Ce serait trop dégradant pour sa personne. Il n'était pas soumis. Il était un chat et pour l'instant, il essayait de montrer assez les griffe pour le repousser et lui passer l'envie de le toucher, que ce soit violemment, ou de manière sexuelle.

Le cadet prit un air plus farouche et virulent en serrant les dents et fronça à nouveau, mais fortement cette fois, les sourcils, plissant doucement les yeux en lâchant d'un ton sec :

«-C'est toi qui cherche la merde ! Je veux juste être tranquille dans la chambre, putain. Je m'en fous de cette guerre, comme je m'en fous de ses histoires, tu le sais bien. Je veux juste pas de problèmes encore. J'en ai assez eu ! A la rigueur, ça m'amusait de flirter avec toi, comme ça me va peut-être me distraire de me mêler de telle ou telle façon à votre petit conflit, mais ce qui compte le plus pour moi, c'est ma tranquillité.»

L'adolescent se surprit à maudire mentalement sa mère qui l'avait renvoyé ici. Elle avait prétendu que ça lui ferait du bien d'avoir à nouveau un contact avec des gens de son âge, qu'il fallait qu'il retente une expérience scolaire, que ça ne se passerait peut-être pas comme les autres fois, que ses camarades seraient plus matures et toutes ses autres conneries. Il pensait un peu égoïstement, ne pensant plus au fait qu'elle s'inquiétait pour lui et qu'elle avait sans doute voulu ça pour son bien et rien d'autre, qu'elle l'avait mis dans de beaux draps.

La conclusion semblait évidente. Il n'était pas fait pour la vie en groupe, en communauté. Il était incapable de se lier avec les autres, par sa méfiance et ses penchants asociaux, et quelque soit l'âge ou le milieu, il était sûrement impossible pour lui de se faire aimer des autres. Il agaçait toujours. On finissait toujours par être brusque avec lui et il prenait des coups, aussi bien moralement que physiquement. Il n'avait plus envie d'être blessé. Il n'avait plus envie de finir à l'hôpital. Être déçu à cause des autres n'en valait plus la peine. Damon avait fait en sorte de ne plus rien attendre d'eux mais l’insistance de Norio était en train de fissurer beaucoup de choses chez lui. Beaucoup trop.

Le garçon chaton pouvait presque se sentir suffoqué face à la réelle oppression qu'il découvrait au fur et à mesure de sa réflexion.

«-Ecarte-toi maintenant, Norio. S'il te plait, déclara à nouveau le brun, essayant de prendre le ton le plus neutre possible mais à la fois sec et autoritaire, on a assez joué là. Si tu ne t'éloignes pas je m'en vais.»

C'était une sorte de menace étrange et improbable. Il se demandait si ça allait réellement marché et ça lui semblait impensable. A moins que Norio préfère le garder avec lui, que ça compte plus pour lui, que de le cogner. Oui, la question subsistait toujours. Allait-il le frapper ? Il sentait son cœur battre vivement dans sa poitrine, la terreur continuant à se faire sentir et lorsqu'il vit la main de Norio se levait vers lui, sans qu'il en connaisse le but final, il eut le réflexe de se protéger le visage avec les bras, pendant qu'il était encore maître de ses mouvements s'il le battait.

After Reading
Un petit 1400 mots owo j'ai écrit assez vite. Je sais pas si c'est de qualité. C'est surtout pour faire avancer l'intrigue et l'action. On a un peu des réflexions psychologiques de Damon. J'espère que ça te plaira. Bon maintenant je vais dormir. Je suis crevée, j'ai rien relu du coup, je te préviens XD Bonne nuit
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En un instant, il eut l’impression de perdre le contrôle de la situation. Comme si tout s’était mis à brûler en lui et qu’il ne pouvait plus supporter même la moindre petite réaction de contrainte. Un feu l’animait et il ne pouvait plus le retenir, plus se contenir. Sa rage prenait toute la place et il avait tendu ses mains animées de violence vers lui. Pas possible d’y échapper, il l’avait pris dans son piège, montrant la force que cachaient ses manières d’enfant. On croyait souvent que Norio n’était pas réellement dangereux. Qu’avait-il d’effrayant, finalement ? Il était gâté, il était impatient et facilement colérique mais après ? Pourtant ce grand enfant cachait une force tout aussi grande. Il n’était pas le roi pour rien et d’ailleurs ce titre lui allait comme un gant. Le roi des bâtards, violent à souhait mais surtout un peu trop égocentrique par moment. Ou du moins c’est ce qu’on pouvait croire en surface. Il restait une personne simple et franchement il était plus porté sur cela que sur la richesse. Un roi pauvre ? Pauvre de contrôle en ce moment en tout cas.

Il avait eu en un instant un regard comme absent. Comme si la folie de sa rage avait pris le dessus. Il avait voulu être doux mais le rejet et l’ignorance du petit l’avait poussé à bout. En même temps tous ici savaient que pousser Norio à bout de patience n’avait rien d’exceptionnel. Banal comme tout que de voir ce grand enfant perdre son calme et sauter sur une victime pour le frapper. Personne ne le provoquait par conséquent Damon avait présentement sur lui une rage un peu accumulée. Manque de respect criait-il silencieusement, mais son regard croisant celui du chaton y perçut une grande crainte. Il… avait peur ? Le Japonais avait l’habitude de voir ceux qui osaient le défier se défiler certes mais pas de cette façon. Pas avec ce regard. C’était à la fois un regard résigné et apeuré. Pourtant… Norio n’avait pas voulu cela. Il eut un moment de faiblesse, voyant la main de l’adolescent se tendre comme il put le faire vu la position. Puis, il hurla. Il hurla à la détresse, et le roi lâcha prise, trop surpris, le laissant s’enfuir. Non, faillit-il crier. Ne t’échappe-pas. Ne fuit pas. Il réagit lui aussi en vitesse et tendit les bras pour attraper le chaton fuyant. Il lui glissa entre les doigts et alla contre la porte. Redressé, debout, il le fixa et sembla l’intimer de ne pas bouger. Comme si cela changeait quelque chose… Visiblement Damon n’arrivait pas à lui-même se défiger. Il était pris dans cette position, et ne pouvait plus remuer.

Norio y vit une occasion et fit un pas en avant. Le corps du chat s’était crispé et ses mots fusèrent de nouveau. Il l’intimait de le laisser, et répétait qu’il ne voulait que la paix. À cela le plus vieux s’arrêta net. Il le regardait de ses petits yeux et cherchait à se calmer lui-même. Doucement Norio, tout doux songeait-il. Il ne devait pas faire un pas de plus car il savait que cela ferait fuir définitivement le chat sauvage qui se tenait en face de lui.
D’ailleurs, celui-ci reprit la parole une fois de plus, redoublant de méfiance et de vivacité. Il voulait être tranquille ? Il réclamait la tranquillité dans un lieu comme Isei et c’était plutôt risible. Mais pour le coup le roi n’eut pas envie de rire. Il n’avait pas l’esprit à cela et en fait préférait plutôt garder un visage plus sobre. La rage s’y était au moins effacée et il restait à demi-stoïque, ses yeux détaillant le jeune homme en face de lui.

Il l’écoutait et avait cessé de bouger à environ un mètre de lui, tout son corps était en alerte mais les derniers mots suffirent à le calmer. Il s’était encore énervé. Comme son père. Il avait perdu toute sa patience et tout son calme. Comme son père il s’était jeté par rage sur un petit qu’il voulait pourtant combler. À qui il voulait du bien, à la base. Mais contrairement à son père, il eut la mine basse. Qu’avait-il encore fait ? Damon n’avait déjà aucune confiance en lui. Il ne l’aimait pas et lui avait encore aggravé la situation. Il brisait une fois de plus quelque chose qu’il avait voulu cajoler.
Cajoler oui… Il voulait rassurer ce chat en le cajolant. Il l’avait supplié de s’éloigner, mais Norio avait tendu la main. Comme innocemment, il voulut le tirer loin de la porte et le prendre contre lui mais le réflexe du plus petit le fit s’arrêter net. Il se couvrit le visage comme Norio avait tant de fois vu sa mère faire. Elle avait l’habitude de recevoir des coups à un tel point qu’il lui était même arrivé de se protéger de son fils. Lui. Ce grand enfant. Il recula sa main un instant, et la laissa glisser pour la retourner à sa place, contre son corps. Il ne l’avait même pas effleuré. Cette peur lui rappelait ses souvenirs d’enfance, une enfance douloureuse qui n’avait pas grand-chose de joyeuse.

Alors Norio, le roi, ce grand Norio fit quelque chose de surprenant. Quelque chose qu’il n’avait pas fait depuis longtemps. Il courba légèrement le dos, et la tête. Comme pour montrer qu’il n’avait pas de mauvaise intention. Ce mouvement était propre aux animaux sauvages et non pas aux humains mais lui venait de le faire. Si Damon était un chaton, Norio lui devait être un grand fauve. Un animal sauvage et dangereux qui pourtant avait parfois des apparences si douces. Il tendit de nouveau la main, Damon n’avait pas encore bougé de la position dans laquelle il était. S’approchant du mètre qui les séparait encore Norio pressa sa main contre sa taille et l’éloigna de la porte en le serrant contre lui. Pas avec violence cette fois non. Avec une grande possessivité, c’était indiscutable. Il fit un pas, puis deux, en arrière. Sans lâcher le chat il alla jusqu’au lit et y tomba à la renverse. Mentalement, il suppliait Damon de ne pas bouger. De ne pas fuir. Il le serra avec plus de possessivité encore et roula, pour se trouver à demi sur lui.

Son corps pouvait sembler impressionnant. Il était japonais de mère et de père mais dépassait le mètre quatre-vingt-cinq. Il avait un torse large et musclé mais pourtant il se pressa sur Damon. Comme pour le couver. Ou l’écraser, au choix.

« Tu ne vas pas partir Damon ok ? Je vais plus te frapper je te le dis. Je suis pas ce mec-là. Tu veux être tranquille ? Je peux que te conseiller de quitter cette école mais… J’ai pas envie. »

Il eut un faible sourire, et posa ses lèvres contre l’oreille du petit. Il avait dit assez de jeu mais Norio était bel et bien un enfant. On ne joue jamais assez, pensait-il. Pour lui le jeu devait continuer. Un instant il avait eu peur que la partie se termine et il était horriblement mauvais perdant. Il détestait par-dessus tout, par-dessus la défaite l’abandon d’une partie en cours.

« Flirter avec moi de temps en temps. Ça te va ? Je vais pas te briser Damon. J’vais pas. Te… fissurer à la limite ? T’égratigner… te marquer ? Mais pas te briser. »

C’était une forme de promesse très solennelle pour Norio. Il ne voulait vraiment plus revoir cette crainte. Il préférait voir la fougue, la fierté sur ce visage plutôt que la peur. Ce sentiment lui rappelait les filles et elles méritaient bien d’avoir peur. Pas Damon. Lui était fier.

« Assez joué. »

Ces mots furent prononcés en écho aux siens. Il se releva en les prononçant et veilla bien à ce que Damon reste dans son lit. Reculant d’un pas, puis de deux il s’assit sur son propre lit, bien plus calme. Il avait repris la situation en main et même l’avait plutôt bien contrôlée à son avis. Il posa sa tête entre ses mains, soupirant doucement. Comme s’il venait de faire quelque chose de très éprouvant.

« Je te laisse dormir. Le jeu est fini t’as dit. J’ai perdu. Je le reconnais. Mais il y aura d’autres parties. »

Il eut un petit sourire. Faible, mais bien éloquent. Norio était un personnage complexe, mais en même temps souvent un peu simple d’esprit. Le petit moment où il s’était étendu sur lui dans le lit il y a quelques secondes l’avait faiblement excité. Rien à faire, songea-t-il. Il avait quelque chose de très dérangeant. Un obsédé il dirait sûrement qu’il l’est avec fierté mais dans ce cas-ci il préférait oublier. Reconnaitre sa défaite pour montrer sa bonne foi était bien peu sûrement aux yeux de Damon. Pourtant c’était un effort. Norio voulait pouvoir continuer ce jeu. Il y tenait.
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[-18]Encore toi ? { chaton } Icon_minitimeDim 22 Juil - 10:29

Indécis ou masochiste ?
La peur dilatait toujours anormalement les pupilles de Damon, réduisant le vert de ses iris illuminées par la frayeur qui l’avait traversée. Il ne tremblait plus vraiment au moins, ce qui le consola un peu, parce qu’il s’en voulait d’avoir été si pitoyablement impressionnable et de s’être montré si faible, surtout devant Norio Hasegawa. Cependant, son souffle était toujours quasiment coupé, ou plutôt l’air était étroitement filtré par ses lèvres obstinément serrées, alors qu’il sentait son cœur battre à vive allure dans ses tympans vibrants et le sang affluer dans ses tempes.

Oui, malgré le fait Norio semblait vouloir à présent temporiser la situation entre eux, il semblait toujours particulièrement bloqué. Son corps n’avait repris un rythme normal et réagit en dommage collatéral de ce qu’il venait de vivre à cause du japonais, bien qu’il se maudissait mentalement d’être aussi hyper-sensible et vulnérable face à la colère des autres. Tout était embrouillé et embué dans son esprit. Il ne l’avait pas frappé, du moins, il n’en avait pas l’impression puisqu’il ne souffrait pas. Etait-il toujours violent ou en colère ? Il n’en savait rien du tout. Non, la seule chose dont il fut certain, c’est que Norio l’avait soulevé et posé sur le lit.

En effet, il avait senti très distinctement le matelas ferme glisser sous son dos voûté, puisqu’il avait ramassé son corps sur lui-même en sentant la force du Roi de Piques le lever vers le plafond, lui faisant perdre à ses pieds le sol, et son abdomen s’était retrouvé plaqué à son épaule massive. Norio avait reposé sur le lit son cadet avec une délicatesse plutôt sommaire et le regarder en s’éloignant de lui, prenant de la hauteur et le surplombant. Cet ascendant physique qu’il affichait l’effrayait encore et Damon baissa machinalement le regard pour fixer un point invisiblement au sol.

Il se raidit en sentant l’ombre approcher de son visage et à présent le dominer totalement, puis fut parcouru d’un vif frisson alors que les bras puissants de Norio vinrent l’enlacer brutalement et qu’il fit peser son corps sur le lit. Damon se retrouva avec son ainé à demi-couché sur lui. Sa chaleur venait taquiner ses joues et il sentait son odeur saturer l’air, pas désagréablement pourtant. Un non-sens total, il se sentait maintenant rassuré par le type qui l’avait terrorisé. Il s’en voulait d’être aussi bête et il manqua de repousser Norio mais n’en eut ni la force, ni le courage. Damon se contenta de poser une main sur son torse et l’autre sur son avant-bras.

« Tu ne vas pas partir Damon ok ? Demanda finalement le chef des Piques, je vais plus te frapper je te le dis. Je suis pas ce mec-là. Tu veux être tranquille ? Je peux que te conseiller de quitter cette école mais… J’ai pas envie. »

Il lui parlait d’une façon très étrange, comme s’il voulait le rassurer mais très maladroitement. Damon fronça doucement les sourcils puis soupira un peu, discrètement. Les paroles de Norio ne faisaient qu’embrouiller son esprit. Lui-même ne savait pas ce qu’il disait sûrement. De quoi parlait-il ? Quitter l’école ? En avait-il seulement le choix ? Bien sûr, certains diront qu’on a toujours le choix mais Damon n’était pas de ceux qui pensaient ainsi. Il considérait que dans la vie quelque chose des choses arrivent de manière hasardeuse et qu’on doit les encaisser en serrant les dents. Non, il n’avait pas le choix, ou plutôt il était déjà fait, et bien vite calculé.

Sa mère l’avait mis ici pleine de beaux espoirs et il ne voulait pas la décevoir. Outre cela, le jeune homme avait tout de même un certain orgueil, de l’amour propre, et même si ça n’était pas l’envie de fuir qui lui manquait, il n’était pas assez abattu et acculé pour le faire. C’était donner trop d’importance cette altercation avec Norio dont les chevilles étaient peut-être déjà bien trop grosses, car il se prenait pour un caïd. Partir n’était vraiment pas une solution qui l’enchantait, surtout lorsqu’il pensait qu’il venait d’arriver et voyait le sourire de Norio. Il ne se rendait certainement pas compte de ce qu’il lui faisait au final.

Néanmoins, petit à petit, son corps se détendait et il redevenait au fur et à mesure à nouveau mettre de ses gestes et pensées. Il sortait de cet état second qu’il exécrait du plus profond de son être. Le garçon-chat essaya de le pousser fébrilement, tellement que le plus vieux des deux ne le remarqua pas et ouvrit la bouche pour reprendre la parole :

« Flirter avec moi de temps en temps. Ça te va ? Je vais pas te briser Damon. J’vais pas. Te… fissurer à la limite ? T’égratigner… te marquer ? Mais pas te briser. »

Norio ne se rendait pas compte qu’il l’avait déjà fissure, mais que fissurer et briser étaient étroitement liés. Il parlait de chose qu’il ignorait, du moins, c’est ce que Damon pensa avec cynisme. Qu’est-ce que Norio pouvait bien savoir de la souffrance et de la peur ? Il les distribuait mais il ne les subissait pas. Lorsqu’on abime quelque chose, il en ressort plus fragile et se casse plus facilement. S’il le fissurerait, il se briserait, plus ou moins rapidement. Le temps aurait raison de lui, comme il aurait raison de la petite obsession de Norio à son égard. C’était certain. Pas au point d’être une fatalité, mais naturel.

Du moins, c’est ce que le cadet des deux se disait mais au fond, il extrapolait sur une personne qu’au final, il méconnaissait, tout comme Norio ignorait qui était démon. Ils ne savaient rien de leur passé respectif et de leur souffrance antérieure. Tout n’était que spéculation entre eux. Les séquelles d’un plan cul un peu trop impulsif sur le toit, alors pourquoi en étaient-ils là aujourd’hui ? Damon chercha dans sa mémoire comment en étaient-ils arrivés à des extrémités pareilles ?

« Assez joué, lança par la suite Norio. »

C’était peut-être la première parole censée que le jeune homme entendait depuis le début de toute cette histoire. Il avait raison. Ils avaient assez joué et Damon en avait plus que marre. L’adolescent reprit un peu confiance et poussa cette fois Norio, au même moment, où celui-ci avait décidé de le lâcher et de s’écarter en reculant pour aller s’installer sur son propre lit, en face du sien. Ils se toisaient à présent. Le plus jeune des deux se sentit rassuré et apaisé mais paradoxalement, il avait froid. La chaleur de Norio l’avait quitté et il se sentait refroidi. Ça, il aurait bien aimé que cela reste encore un peu. Que cela reste dans son sommeil, pour l’aider à s’endormir et après pour couver ses rêves.

Oui, Damon commençait à penser que le torse de son tortionnaire du jour devait être confortable et agréable lorsque l’on dort contre celui-ci. L’idée était digne d’un mauvais syndrome de Stockholm. Il s’en voulut de penser une fois de plus à une pareille chose alors qu’il devrait être en train de haïr Norio à l’heure qu’il était, mais non, au contraire, il pensait à se faire cajoler par lui dans son sommeil. Damon se traita mentalement et à juste titre de crétin alors qu’il comprenait petit à petit dans quel problème, il était en train de s’enfoncer.

« Je te laisse dormir. Le jeu est fini t’as dit. J’ai perdu. Je le reconnais. Mais il y aura d’autres parties. »

Les yeux verts du cadet s’ouvrirent en plus grand. Que disait-il ? Norio qui déposait les armes, ça lui semblait complètement surréaliste. Du moins, il précisait que ça n’était que pour cette fois-ci, mais ça le surprenait énormément. Oui, Norio n’était pas du genre à aimer et supporter la défaite. Il s’était d’ailleurs acharner jusqu’à présent et maintenant, il lâchait prise. Pourquoi ? Quelque part, Damon se sentait attristé par son abandon. Pas qu’il eut aimé se faire crier dessus ou manquer de se faire taper, mais il était peut-être assez égoïste, ou narcissique pour vouloir l’attention complète de Norio sur lui et il n’avait réussi qu’à l’obtenir qu’en le repoussant à sa guise, avant de revenir ronronner contre lui pour repartir. Un vrai chat errant.

Pourtant, pour ce soir, il était trop bouleversé pour se questionner encore sur mille choses, pour faire la fine bouche et le repousser. Il se leva donc sans trop réfléchir et enfila rapidement son pyjama après s’être déshabillé, ayant laissé ses vêtements tomber un à un au sol en regardant du coin de l’œil son colocataire. Celui-ci n’était composé que d’un short assez large, arrivant à mis cuisse, et de couleur verte, ainsi qu’un débardeur d’homme gris, légèrement trop grand pour lui. Il se pencha pour ramasser ses vêtements et les plier avant de les poser en une petite pile sur son lit puis au lieu aller de son côté de la chambre, il alla franchir une limite invisible. Damon s’assit sur le lit de Norio, dévisageant ce dernier.

« -Moi aussi, je suis fatigué et j’en ai marre de cette histoire, murmura presque le jeune homme à la mentalité d’un chat, je veux juste me reposer et … J’aime ton odeur et ta chaleur malgré tout, alors on pourrait dormir ensemble, non ? »

Il regarda longuement Norio en se mordillant la lèvre par réflexe, ayant beaucoup de mal à cacher le fait qu’il était au fond anxieux de sa réponse et comme pour l’inciter à dire oui, il s’avança sur la couette pour aller jusqu’à l’oreiller avant d’ouvrir les draps et de s’y glisser sans le quitter des yeux. Il s’allongea sur le matelas et rabattit les tissus sur son corps qui frémissait légèrement de froid dans son pyjama encore un peu trop léger pour la saison. Le brun adressa finalement un sourire à la fois timide et charmeur au plus vieux des deux. Ses jambes s’étalaient dans le lit et il redécouvrait le contact agréable du drap sur ses jambes nues, appréciant cette douce caresse. Ainsi, il tortillait ses pieds dans le lit.

Que pensait Norio à cet instant-là ? Damon ne le savait pas le moins du monde, mais il espérait que c’était quelque chose de position ou qu’au moins il parvenait à l’attendrir un peu petit, assez pour qu’il ne le rejette pas en l’expédiant tout droit dans son lit. Damon dût d’ailleurs arrêter de se mordre la lèvre car à force de le faire avec tant de vigueur, il menaçait de fendre celle-ci en deux. Il la lécha légèrement pour l’hydrater essayant d’être discret puisqu’il savait que ce mouvement pouvait paraître aguicheur. Ses yeux verts ne lâchaient pas Norio, toujours dans l’attente d’un signe qui indiquerait une réponse négative ou positive avant même qu’il ne prenne la parole.

« -Je suis dans ton lit. Tu peux te pas résoudre à me virer, pas vrai ? Reprit-il, ne m’oublie pas à te faire une mine de chaton abandonné sous la pluie pour que tu me dises oui.»

After Reading
J’ai été moi-même trop choquée en voyant le nombre de mots : 1800 XD c’est cadeau. J’espère que tu te feras pas trop chier en lisant tout ça hein et que ça t’inspirera pour m’écrire la réponse. Damon est un peu joueur à la fin. Un peu comme un gosse, ce qui n’est quand même pas souvent le cas. èwé Norio a intérêt d’être gentil avec lui #sort# Non, Damon est masochiste. Il serait triste. Bref, j’arrête mon blabla.
[-18]Encore toi ? { chaton } 120307041041664349
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[-18]Encore toi ? { chaton } Icon_minitimeJeu 2 Aoû - 16:21
YOU'LL BE MINE
YOU CAN'T ESCAPE NOW YOU'RE TRAPPED !
À ce moment là, Norio avait décidé de changer d'attitude. Sa violence, sa propre impulsivité l'avait surpris et il semblait s'être éveillé en voyant la lueur de peur dans le regard de ce pauvre chaton qu'il venait de menacer. Parfois, ce grand enfant qu'était Norio oubliait sa propre force et à quel point il pouvait facilement faire du mal. Souvent, il était conscient de sa violence et le faisait avec une certaine joie, une euphorie certes mais d'autres fois il était juste surpris par une haine incontrôlable et c'était ce qui s'était passé. Sans raison réelle, il avait effrayé Damon qui maintenant lui semblait trop fragile pour en prendre plus. Il s'était donc calmé et avait tenté de l'apaiser un peu. Ce n'était pas le moment de lui faire définitivement peur et qu'il ne veule plus du tout se laisser approcher. Ce serait, pour Norio, une défaite bien plus définitive que s'il laissait tomber pour cette fois. Et puis... Il n'avait pas vraiment envie de se faire détester par ce chaton ni de revoir dans ses yeux cette lueur si effrayée.

Il était donc retourné sur son propre lit en avouant à son colocataire sa propre défaite pour ce soir. Il voulait continuer ce jeu, mais devait reconnaître qu'il ne voulait pas plus s'entêter. Pas s'énerver encore car il se connaissait assez pour savoir que bien vite il perdrait le contrôle et le frapperait un peu trop. Que bien vite il le ferait fuir de cette école s'il ne lâchait pas prise, de temps en temps.

Mais alors qu'il commençait à peine à se calmer, alors qu'il commençait à reprendre conscience qu'il s'était emporté, il vit Damon se relever. Ce mouvement capté par le coin de son oeil le fit s'asseoir dans son lit, le fixant longuement en se demandant ce qui lui prenait. Le garçon-chat retira alors ses vêtements, sous l'oeil attentif du roi des piques qui ne pouvait pas vraiment détourner le yeux même s'il aurait dû le fait s'il avait été un gentil garçon respectueux. Il le dévora au contraire des yeux et profita du spectacle, le voyant ensuite enfiler un pyjama plutôt léger et court pour la saison. Enfin, peut-être le pyjama de Damon était-il court mais Norio pour sa part dormait même en hiver vêtu d'un simple boxer ou parfois d'un pantalon de coton en plus. Il avait d'ailleurs retiré ses vêtements une fois dans son lit et portait son 'pyjama' c'est à dire un boxer noir. Le bas de son corps était encore caché par le drap léger qu'il avait remonté en s'étendant dans son lit.

En le voyant faire Norio avait cru que le chaton allait aller dormir après tant d'émotions, mais il fut doublement surpris de le voir s'asseoir dans son lit, juste près de lui. À sa porté, comme pour le tenter pensa-t-il. Il allait demander ce qu'il lui prenait mais son colocataire prit la parole en premier pour s'expliquer. Et son explication surprit encore plus le pauvre Norio qui n'en revenait tout simplement pas. Quoi, il lui avait fait toute cette scène pour finalement venir de lui-même ? Se fichait-il de lui, voulait-il le mettre en colère ou le pousser à bout ? Le roi n'y comprenait plus rien. Il restait là à fixer Damon, ne sachant que dire de plus. Finalement, il avait eu raison de penser que le garçon jouait la sainte nitouche et s'en rendait bien compte en le voyant se glisser dans ses draps sans même attendre permission. Il n'était pas si innocent qu'il voulait bien le faire croire et certes repoussait fermement Norio mais il avait aussi envie que lui de continuer à le toucher. Ainsi une seule question s'imposait dans l'esprit du roi : Pourquoi ? Pourquoi s'entêter à le repousser ? Il n'en savait rien mais n'empêche que si le but était de se rendre intéressant aux yeux de Norio c'était bel et bien réussit. Il lui faisait doublement envie maintenant.

Surtout avec son petit mouvement, cette manière qu'il avait de se mordre la lèvre, puis de se la lécher comme s'il voulait l'aguicher. Il se croyait discret ou voulait l'être mais Norio remarquait chaque mouvement de son corps et les captait tous comme étant aguicheurs. Comme s'il voulait l'exciter, ou l'amuser qui sait. Dans tous les cas même s'il l'avait repoussé et qu'il avait enfin pu se calmer maintenant il n'en voulait que plus. Quelle torture était-ce que de se laisser exciter puis repousser de la sorte par un gamin qu'il ne pouvait même pas cerner. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi mais un rien ne l'allumait chez ce chaton. C'était troublant.

« Han. Je vois que je n'ai visiblement pas le choix. C'est pas comme si j'allais te repousser, après t'avoir couru après tout ce temps.. »

Il laissa sa phrase comme en suspend, et s'approcha lentement pour glisser un bras autour de ce garçon qui semblait se jouer de lui. Il se sentait à la fois un peu marionnette mais en même temps cela ne lui déplaisait pas totalement car il se dit qu'ainsi chacun était comblé. Lui pouvait enfin l'enlacer et avoir ce qu'il désirait et Damon avait sûrement plus l'impression d'être en contrôle ainsi. Norio ne l'aurait jamais avoué même sous la torture mais il était effectivement bien contrôlé par le plus jeune et ne comptait pas faire grand chose pour se déprendre de cette situation si celle-ci pouvait l'emmener à obtenir ce qu'il désirait alors qu'en avait-il à faire d'être un jouet ? Lui avait des dizaines de jouets, mais Damon était différent. Il était amusant, certes, excitant et tout nouveau, comme un joujou mais ce qui le rendait unique c'était sa manière de garder un contrôle sur l'incontrôlable sur la bête qui résidait en Norio, sur ce salaud qui avait l'habitude d'en avoir rien à foutre des cris et des pleurs, des non ou des oui. Il voulait jouer encore longuement avec lui, le découvrir plus, et tenter dans tout cela de le garder intacte.

« T'attendais que ça hein chaton ? Que j'avoue ma défaite ? Que j'en ai marre ? T'es l'aguicheur ici, le petit connard c'est toi qui te glisse sous mes draps juste en me sachant excité tu le fais exprès. Avoue. »

Il eut un petit sourire en coin en prononçant ces quelques mots, comme de nouveau allumé à l'idée d'une petite partie de ce jeu qu'était cette nouvelle relation. Damon serait son amant, qu'il le veule ou non, mais pas n'importe quel amant. Il en serait un bien plus intéressant qu'un simple trou à foutre, car il avait réussit à piquer la curiosité et l'intérêt de Norio. Il l'avait précédemment enlacé, et maintenant son corps se glissa lentement au dessus du sien, ses jambes glissant entre les siennes et s'y emmêlant pour mieux le retenir contre lui, ses lèvres effleurant son cou. La peau de ce garçon lui semblait bien trop sensible, bien trop douce pour être accessible à un homme aussi brutal que lui. C'était bien le contraste qui le faisait lui-même frissonner d'une envie irrépressible.

« 'Tain mais t'es masochiste, indécis et totalement taré toi... Maintenant j'ai envie de te cajoler c'est pire que tout... Et tu vas me repousser ? Oh... J'espère que non... »

Les doigts d'une première main glissèrent sur sa nuque, s'emmêlant dans les mèches noires de ses cheveux qui lui semblèrent bien plus doux maintenant. Il s'amusa à les caresser, voulant attirer son attention sur ce mouvement, remontant sa main et la glissant contre son visage, le cajolant avec une douceur certaine mêlée d'un rire franc mais faible quand il vint poser ses lèvres sur le coin des siennes. Il cherchait à le faire ronronner, comme il le ferait avec un vrai chat, mais une seconde main s'était déjà immiscée sous son petit haut de pyjama, remontant le tissu pour découvrir son fin torse.
Le pauvre Norio n'était pas à blâmer pour une fois, car il fallait bien avouer que Damon savait exactement à quoi s'en tenir en venant le rejoindre dans son lit. Entrer dans les draps de cet homme qu'était le roi des piques n'était jamais sans conséquences, surtout pour les petits chatons dans son genre.

« Tu ne peux pas m'en vouloir cette fois, Damon. Tu m’aguiches regarde comme tu agis... Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même d'être naturellement si félin, si sensuel... »

Il venait de susurrer ces paroles à son oreille alors que sa main, si chaude et si grande caressait son torse, remontant pour effleurer ses tétons du bout des doigts, espérant les sentir se dresser sous les caresses et que son cher colocataire ne puisse plus nier sa propre envie. Il s'était jeté dans la gueule du loup et maintenant devrait en subir les conséquences. S'il ne s'était pas ainsi léché les lèvres ou s'il ne s'était pas déshabillé devant lui... S'il ne s'était pas glissé dans ses draps pour s'étendre contre son corps. S'il n'avait pas eu cette démarche féline ou cette vois innocente cachant tant de malices... S'il n'avait pas été qui il est, alors peut-être que Norio n'aurait pas cherché à lui faire ce genre de choses mais... C'était raté pour le coup. Damon était bel et bien ce chat sauvage, énigmatique et joueur qui intéressait tant le roi des piques. Il ne pouvait pas être quelqu'un d'autre et ça allait lui coûter à la longue. Norio avait tendance à être un amant exigeant, et un homme qui sait s'imposer. Contrairement à ce qu'il laissait croire, il ne voulait pas encager ce chat de ruelles, au contraire c'était bien ce qui l'intéressait à son sujet. Il voulait le voir encore sauvage et tenter de le griffer pour finalement céder à ses caresser. Cette idée le rendait déjà tremblant d'excitation...
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[-18]Encore toi ? { chaton } Icon_minitimeLun 6 Aoû - 2:11
Avertissement ! :


Le langage du corps.
«- 'Tain mais t'es masochiste, indécis et totalement taré toi... Maintenant j'ai envie de te cajoler c'est pire que tout... Et tu vas me repousser ? Oh... J'espère que non... »

La voix de Norio avait retrouvé son calme, son timbre grave et sa sensualité. Viril dans chacun de ses gestes, de ses caresses qu’il lui infligeait pour le faire frissonner, il était à nouveau dans son état normal. La colère s’en était allée. Damon avait finalement réussi à l’attendrir avec simplicité, un brin aguicheur, il s’était glissé dans ses draps, tout contre lui. Un geste simple et spontané. Un pas que Damon avait fait vers le Roi de piques instinctivement, comme s’il avait senti que c’était le bon moment de le faire.

La magie avait opéré. Norio ne l’avait pas rejeté à l’autre bout de la chambre comme il aurait pu le faire et comme il l’aurait sûrement fait si ça avait été un autre. Au contraire, il l’accueillait, malgré quelques insultes qui avaient fusés. Il le prenait contre lui. Il le laissait se coller à lui comme un véritable chat qui viendrait ronronner entre les jambes de son maître au retour à la maison de ce dernier. Le japonais le lui rendait bien. Les câlins, les baisers, les caresses ne manquaient pas de fuser de part et d’autre. Ils se touchaient. Naturellement ou sans concession, mais leur envie était commune.

S’ils avaient envie l’un de l’autre, qu’est-ce qui aurait bien pu les arrêter ? La volonté de Damon tout à l’heure, son rejet. Cependant, tout son questionnement s’était envolé. Après la peur, il avait besoin de réconfort et il venait le trouver dans les bras du responsable de sa dite crainte. En tout cas, Norio réussissait à merveille. Il arrivait à faire ronronner Damon dont les yeux verts le regardaient avec avidité et en réclamaient d’avantage au fur et à mesure de leurs marques de tendresse et désir. Son corps n’avait jamais été aussi proche de celui de Norio, y compris lorsqu’ils étaient sur le toit.

C’était très différent de ce moment-là. Certes, il y avait toujours ce besoin primaire, de la bestialité et de l’envie pure et simple, mais Damon sentait une nouvelle émotion. Il n’arrivait pas encore à mettre un nom dessus néanmoins. C’était encore flou et imperceptible pour lui. Tout ce qu’il savait c’est ce qu’il aimait être dans le lit du Roi de piques et savoir que son attention toute entière était bel et bien tournée vers sa petite personne. Un sentiment d’appartenance. Aimait-il seulement appartenir à quelqu’un ? Voulait-il appartenir à quelqu’un ? Non, et encore moins à Norio, car c’était le genre de garçon qui n’appartiendrait jamais à personne.

Dans ce cas, s’il avait pu mettre le doigt sur cette sensation d’appartenir à quelqu’un, il n’aurait probablement pas compris pourquoi au fond ça lui plaisait bien. Pour l’heure, son haut lui échappait et avait été fièrement relevé sur son torse. Damon n’était pas choqué et ne pensa pas à le repousser. Il savait pertinemment qu’en venant dans son lit, c’était un risque à prendre et que Norio ne laisserait sûrement pas passer sa chance de parvenir à ses fins.

Au fond, ça ne voulait rien dire après tout, puisqu’au réveil, ils mettaient la main au feu que l’un ou l’autre aurait déserté le lit avant levé du second, mais ça, c’était sans doute sans les mêmes raisons. Damon se disait cela car il imaginait parfaitement aller au réveil vers d’autres conquêtes qui l’exciteraient par le biais du « tout nouveau, tout beau » ou alors, il pariait sur le fait qu’en se réveillant le lendemain et en voyant Norio dans le lit, il se ferait la même réflexion qu’après leurs ébats sur le toit, c’est-à-dire qu’il était temps de partir et de mettre la distance nécessaire entre eux.

Il cambra légèrement son corps contre le sien tandis qu’il venait poser ses mains sur ses épaules, les caressant du bout de ses doigts dont les phalanges se faisaient un peu plus tremblotantes, en écartant doucement les jambes, pour laisser son corps aller entre ses cuisses fines. Il eut un vif frisson en sentant le bassin à la fois sensuel et puissant du Roi de piques se presser contre le sien. C’était comme un avant-goût d’une pénétration future et Damon eut grand mal à retenir de miauler. Néanmoins, la voix autoritaire quoi que cajolant à ce moment précis de Norio retentissait à nouveau dans la chambre, ne laissant pas le temps à la bouche du jeune anglais de sortir un son.

«-Tu ne peux pas m'en vouloir cette fois, Damon. Tu m’aguiches regarde comme tu agis... Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même d'être naturellement si félin, si sensuel... »

Rougir, ça n’était pas ce que Damon aimait le plus au monde, même pas du tout, mais en la présence de Norio, surtout lorsqu’il lui disait ce genre de chose, en se faisant le plus doux qu’il pouvait, ça ne pouvait avoir que cet effet-là sur lui. Il sentit son souffle se troubler. Sa respiration se faire frémissante comme chaque parcelle de sa peau, atteinte de chair de poule. Il baissa ça un instant ses yeux verts et se mordilla timidement la lèvre tandis qu’il s’agitait légèrement sur le matelas.

Les mains de Norio se baladaient agilement sur sa peau et cela n’arrangeait toujours rien à son triste état. Pire, il sentait son visage masculin se pencher vers son torse androgyne et venir jusqu’à lui afin de taquiner ses tétons, qui ne lui opposèrent pas grande résistance puisqu’ils se dressèrent assez rapidement, prenant une teinte rosée. Cette fois, un miaulement bel et bien plaintif franchissait ses lèvres dans un hoquet entre la surprise et le plaisir qui lui noua fortement la gorge. Son corps réagissait toujours aussi bien à celui de Norio, malgré la peur qu’il lui avait infligé.

Damon eut du mal à poser ses mains sur le côté pour saisir les draps avec force, tirant légèrement dessus alors que ses mains étaient plus tremblantes que jamais. Sa vision devenait d’entrée de jeu plus pénible et il ne comprenait pas pourquoi il se mettait dans cet état-là. Comme s’il était en manque, alors qu’il l’avait déjà fait, il n’y a pas si longtemps. Le garçon au caractère félin plissa les yeux en tentant de distinguer plus nettement les traits du visage de son tortionnaire. Son corps ne semblait plus exactement lui répondre et ses jambes vinrent machinalement s’enrouler autour de sa taille.

«-… j’ai pas voulu t’aguicher, pleurnicha-t-il presque avant de déglutir pour tenter de retrouver une voix plus proche de celle qu’il avait en temps normale, bien que celle-ci resta tout de même tremblotante et incertaine, je voulais juste … un peu de ta chaleur et de ton odeur, mais je ne nie pas que je savais bien que tu risquais de t’emporter. Tu n’es qu’un obsédé et ne m’insultes plus ou je m’en vais… »

Il avait beau être venu de lui-même, Damon souhaitait que Norio prenne tout de même conscience qu’il n’était pas pour autant en son pouvoir et qu’il avait encore assez de cran et de caractère pour lui dire un bon « va te faire foutre » et tourner les talons. Pour lui, c’était une question d’honneur et d’amour propre. Il avait réussi à gagner du terrain dans leur bataille psychologique, même si Norio avait sur la fin fait valeur son ascendant physique. Sa marche arrière ne devait pas sonner comme une défaite, mais ne concession.

Il relâcha fébrilement les draps pour mettre à nouveau les mettre sur ses épaules et les serra fortement, enfonçant presque ses ongles dans sa peau puis traçant de lents sillons, involontairement, jusqu’à ses omoplates pour saisir cette fois-ci ces dernières et les griffa de manière féline. Il avança son visage vers son épaule et vient la mordre férocement, laissant une belle marque violacée dans sa chair meurtrie par ses petits canines, avant de fermer les yeux, étouffant contre l’épiderme brûlant du Roi de piques un miaulement proche du grognement, ronronnant de plaisir et de frustration.

Son membre était à présent fièrement dressé contre son ventre et le bassin de Norio imbriqué dans le sien n’arrangeait rien, puisqu’il faisait peser sa verge, dont la bosse était compressée dans son boxer sombre, contre son érection. Damon ouvrit à nouveau la bouche en lâchant un gémissement, mélange de plaisir et de douleur :

« -… Hum… Arrête de m’embêter maintenant. Si tu veux qu’on le fasse, fais-le franchement, au moins. Je sais que tu veux te venger, mais moi aussi, je vais me venger encore après et on en aura jamais fini, alors sois sympa.»

L’anglais sortit doucement à sa langue de sa bouche en miaulant, d’une petite voix digne d’un chaton, et commença à lécher lentement la petite plaie qu’il avait infligée à son épaule précédemment, comme pour s’excuser, puis il entrouvrit doucement ses lèvres pour sucer doucement sa peau, sa langue s’y frottant doucement durant la succion. Il espérait que cela suffirait à l’apaiser et surtout qu’il allait enfin s’occuper du fond du problème : Son membre tendu.

After Reading
Voilà un petit début de lemon. Un post de 1 500 mots pour la reprise XD J’espère que tu aimeras èé maintenant direction le rp de Juichi et Nori ~
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[-18]Encore toi ? { chaton } Icon_minitimeSam 8 Sep - 9:21

it's just the beginning for you, kitty.
Finalement, cela surprit un peu Norio mais à ses caresses son colocataire réagissait plutôt bien. Pas de frustration, d'énervement ou même de mouvement de recul. Damon venait de se jeter volontairement dans la gueule du loup et ce dernier ne se priverait pas de le dévorer. Il n'avait pas l'habitude de se priver non plus même sans la permission alors si en plus le chaton venait entre ses bras se frotter et ronronner alors il ne serait plus possible de l'arrêter. Il était ainsi, Norio. Lui quand il désirait quelque chose, rien ne pouvait le détourner de son obsession et plus celle-ci était inaccessible plus elle le rendait fou de désir. La plupart du temps il se détournait assez vite d'une obsession, une seule fois lui suffisait mais pas avec Damon. Il avait comme l'impression qu'une seule bouchée ne le comblerait pas.

Il l'avait accusé de chercher à l'aguicher, ce que le garçon chaton nia avec force. Il avait seulement voulu profiter de sa chaleur, de son odeur ? Et puis quoi encore, c'était de la provocation tout ça et rien d'autre pensa Norio. Il ne le faisait même pas exprès ? Comment pouvait-il si facilement rendre le rapide pique docile et en plus l'aguicher si naturellement ? Ah... Damon avait sûrement raison, c'était sûrement lui qui avait un problème et qui était un peu trop facile à provoquer. Il s'emballait pour un rien et déjà il avait commencé à l'embrasser un peu partout, sans se rendre compte il avait fait dégénérer la situation. À lui tout seul ? Il en doutait fortement. Damon y avait mis du sien, ne serait-ce qu'en se changeant sous ses yeux.

Il ajouta, et ce fut cette partie qui amusa le plus Norio, qu'il ne devrait pas l'insulter une fois de plus ou alors Damon s'en irait. Sur le coup, le roi de demanda un peu ce qu'il avait dit pour l’insulter ainsi. Ne trouvant rien il se contenta d’un petit sourire en coin, sachant bien que cela allait l’emmerder un peu sans vraiment l’énerver. Ce n’était pas le but, il y avait eu suffisamment de complications ce soir et maintenant il voulait simplement profiter un peu du moment avec lui. Pas de prise de tête, songea-t-il.

Il se serrait contre lui, se pressait et se frottait en tenant les jambes fines du garçon au niveau de ses cuisses. Il s’était accroché tout naturellement à lui, enroulant ses membres autour de son corps et encore il osait dire qu’au moindre faux pas de Norio il repartirait ? En était-il vraiment capable, alors que le roi pouvait le sentir bander contre son bassin, alors qu’il était lui-même revenu dans ses bras ? La question, il se la posa mentalement mais surtout pas à voix haute. Non, pas question de provoquer ce petit chaton rebelle, car il savait parfaitement que s’il le faisait alors pour sûr Damon quitterait la pièce. Et ça… il n’en était pas question.

Pour le moment, l’heure était encore au jeu pour le roi des bâtards qui frottait longuement son bassin contre celui de son jeune amant. Il l’embêtait, le faisait languir juste pour le plaisir de le voir se tortiller et geindre sous lui. C’était un spectacle des plus aguicheurs et il voulait encore en profiter un peu, ne serait-ce que pour se venger. Oui, car Damon avait bel et bien raison, c’était la petite vengeance de Norio. Sa punition, parce que le plus jeune s’était quelque peu amusé de lui ou du moins c’est ainsi que le roi voyait sa manière de le repousser pour, finalement, venir dans ses bras. C’était un peu, tout simplement. Un jeu dangereux, surtout quand on y joue avec un taré notoire, mais un jeu tout de même.

Il l’implorait maintenant, malgré son air farouche il le savait, Damon désirait maintenant plus, il voulait continuer et le sentir en lui. Comment le savait-il ? Cela aurait été évident même pour un aveugle. Son corps, sa manière de bouger, de remuer et de se tordre, son membre dressé indécemment entre ses jambes, sa bouche entrouverte et les miaulements plaintifs qui en sortaient… C’était aguicheur, obscène… Rien de plus délectable à sa connaissance. Cette vision l’excitait encore plus et bientôt il ne pourrait plus tenir bon. C’était certes une torture pour le chaton, mais aussi pour lui. Son érection déformait son boxer noir et il devait faire quelque chose maintenant…

En plus… Damon l’avait mordu. Pas mordillé, léchouillé et tout le reste. Non, il l’avait franchement mordu, et griffé dans le dos. Pourtant, Norio pour sa part ne sentait pas vraiment la douleur. En vérité, il avait ressenti sur le coup un picotement, une certaine brûlure dans son dos mais cette brutalité, un peu animale l’avait excité encore plus. Comment Damon pouvait-il si facilement trouver le bon moyen de l’allumer ? Il tentait peut-être d’être méchant, autoritaire ou indépendant mais tout cela ne faisait que le rendre encore plus désirable aux yeux du roi des bâtards.

« Ohh… Mais comme tu es gentil chaton, tu léchouille la plaie que tu as toi-même fait… »

Il se dit que lui-même avait fait quelque chose de très semblable il y a peu de temps, ayant attaqué physiquement Damon pour ensuite tenter de l’apaiser et de le réconforter dans ses bras. C’était sa manière de s’excuser, et apparemment Damon aussi utilisait cette bonne vieille méthode. D’ailleurs, cela fonctionna à merveille et Norio en fut attendrit.

« Viens… Tu es tout dur maintenant on va s’occuper de toi hn… »

Ses doigts glissèrent contre le bas ventre du garçon, et il se redressa un peu pour venir l’embrasser, longuement et avec une grande passion. Il devait être sage, mais en même temps il ne pouvait s’empêcher de l’embêter. C’était tout naturel pour lui de vouloir le brusquer un peu, ou le faire grogner. Pas parce qu’il était un emmerdeur, mais simplement parce que Damon était tellement plus mignon quand il se braquait juste un peu. Dur pour Norio de trouver la limite entre la frustration du garçon et son embêtement, mais il semblait maintenant avoir plus de contrôle et pouvait le taquiner sans trop en faire. Avec le temps il apprendrait les limites…
Il vint alors sans tourner trop autour empoigner son membre de sa grande main si chaude. L’ambiance était brûlante, tout comme leurs corps alors que de sa main libre il vint faire glisser son propre boxer. Le temps était venu de passer aux choses sérieuses, songea-t-il et il libéra ainsi son membre fièrement dressé.

Il ne lâchait d’ailleurs pas le sien, mais ne se contenterait pas de caresses enfantines. Un instant, pour le plaquer au matelas et lui écarter les jambes d’un mouvement quelque peu brusque. Pas trop, mais s’il aurait été plus doux il n’aurait certainement pas été Norio Hasegawa. Ce n’était pas son genre de câliner, de cajoler et d’éterniser les préliminaires, surtout quand avant ceux-ci il devait se battre pour gagner son amant.
Sa bouche se pressa à son cou, et il mordilla celui-ci, embrassant sa peau et la marquant quelque peu. Marquage ? Quelqu’un ne connaissant pas le personnage aurait pu croire que ce n’était pas son genre de marquer son territoire, mais la plupart des gens dans l’école étaient au courant que Norio était bel et bien ce genre-là. Il mordait son cou, juste pour se l’approprier un peu. Possessivité maladive, direz-vous. Passagère aussi, enfin… dans la plupart des cas.

« Nh… Laisse tes jambes écartées là… Laisse-moi t’préparer un peu cesse de remuer ~ »

Il redressa la tête, et l’embrassa à nouveau, à pleine bouche, ses doigts glissant entre ses fesses et il vint en entrer un en lui. Damon l’avait suffisamment supplié, maintenant le temps était venu de lui donner ce qu’il désirait. Ce qu’ils désiraient, en fait. Car Norio voulait autant que son jeune amant sentir leurs corps ne faire qu’un, pouvoir l’embrasser à en perdre le souffle et oublier un peu tout le reste.
Norio voulait que Damon oublie. Qu’il oublie ses profondes réflexions, qu’il pense, juste un instant, une seule nuit comme lui pensait.

Un second doigt, dans une certaine violence toujours. Il les bougeait déjà en lui, faisant de vifs vas et viens pour habituer et détendre son corps, le préparant à son membre. Il le sentait se resserrer, se crisper un peu et se détendre par instant autour de ses phalanges, et en retira bien du plaisir. Un sourire malin sur les lèvres, il eut un regard remplis de plaisir malsain qu’il plongea dans le sien. Désirable petit chat… Il ne se souvenait pas avoir vu plus beau visage dans son existence.

« Nh… T’es t’jours aussi serré hein… » Il approcha ses lèvres fines de son oreille, qu’il lécha d’abord avant de continuer, la voix plus basse et plus suave « Détends-toi chaton, j’veux t’soulager moi, j’veux v’nir en toi et t’sentir te crisper… Tout autour de moi ~ »

Il lui disait volontairement des choses plutôt obscènes, sachant bien que Damon allait réagir à celles-ci, voulant voir ses réactions, l’embêter et le faire tressaillir plus encore. Le gêner s’il était chanceux, le voir rougir et miauler en tournant le visage. Que de réactions qui ne sauraient qu’exciter encore plus ce cher roi des tarés.

les délires tarés, après le rp
Yoooosh ! C'est un petit 1500 mots et quelques j'espère que ça te plaira ! C'est le début *murmure* du cul 8D je vais d'ailleurs l'écrire dans le titre en mode warning, je vais faire des câlins à mon chaton >w<
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