Sei Gakuen
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Souvenir de jeunesse... [Pv : Akiro]

Invité
Souvenir de jeunesse... [Pv : Akiro] Icon_minitimeMar 21 Mai - 19:05



Chienne de journée


Pensée du jour : l'herbe est toujours plus verte sur le gazon du voisin, jusqu'au jour où tu t'aperçois qu'elle est synthétique. Certes vous me direz cette pensée est totalement inutile mais faut bien faire quelque chose d'intelligent une fois dans la journée. C'est donc en méditant sur ce dicton que Kimoo avançait dans les couloirs pour une petite traversée en solitaire. A cette heure-ci tout le monde étaient en cours, pas de raison d'être dehors, sauf bien sûr pour le punk qui, à son habitude, séchait ce qui ne lui semblait pas indispensable.
Il ne faut pas oublier que si Kimoo a mis les pieds ici, c'est tout simplement pour s'éclater et non pour bosser. Arracher les cheveux des filles, foutre le feu aux vestiaires, organiser des chasses à l'homme ou encore tabasser une innocente dans les toilettes, c'était ça son quotidien, pas les cours. Bon, reconnaissons que de temps en temps il daignait montrer son fasciés irrésistible à deux trois cours mais sans plus, juste histoire de faire chier le professeur ou prouver contrairement à ce que disent les rumeurs, qu'il n'est pas mort d'une overdose.
S'il y'a bien une chose que le rouquin regrettait en étant ici, c'était les visages familiers. Ben ouai, depuis qu'il avait déboulé, il était seul et sans aucune connaissance. En même tant quand on est Bastards, on n’a pas le temps de faire ami ami avec les élèves ou pions qui nous entourent. Bon certes il avait tout de même de gens sur qui il pouvait compter et deux trois victimes qui lui permettaient de se divertir mais pas une miette de son passé ne resurgissait dans sa vie.
Les gâteaux cramés de sa mère et les pâtes fondues de son père lui manquait dans le fond, y'avait pas plus cool que ses parents. Ils lui avaient tous inculqués, s'il était ce qu'il est aujourd'hui c'est grâce à eux ! Mais celui-ci qui devait bien lui manquer le plus c'était Caïn, son connard de grand-frère. Ce qu'ils avaient pu en faire des conneries à l'époque du collège, des vraies terreurs. Il n'y avait rien de plus jouissif que de racketter les minus ou de faire tourner en bourrique les professeurs.

C'est en se remémorant ces joyeux souvenir que le démon s'appuya contre le mur, jetant un regard absent à travers la fenêtre. La sonnerie le fit bondir. On n’a pas idée de foutre une cloche pareille dans un endroit clos comme celui-ci ! Pas bon pour les oreilles ça.
En moins de temps qu'il ne faut à un chat pour cracher une boule de poile, le couloir fut submergé par un flot d'élève ressemblant de près comme de loin à une colonie de fourmis effarée. Le rouquin resta cependant immobile contre le mur. Il en aurait bien profité pour faire tomber deux trois filles ou martyriser un ou deux nouveau mais il ne se sentait pas le cœur à l’ouvrage, ce qui devait bien être une première.

C'est alors qu'il apparut, lui, brillant comme une hirondelle au milieu d'un essaim d'abeilles, comme un ange en enfer, comme une tomate dans un couscous, il était là, à quelques mètres de lui. Kimoo jeta un œil vers le plafond, l'idée même qu'il y avait quelqu'un là-haut lui foutait les jetons mais bon, pourquoi pas tant qu'il ne vient pas le faire chier. Il reposa son regard sur le jeune homme, c'était bien lui : son souffre-douleur du collège. Caïn et lui l'avait pris pour un temps en tant « qu'apprenti », lui en faisant voir de toutes les couleurs. Quand un piège foirait, c'est lui qu'on accusait, quand on cassait un truc, c'est lui qui remboursait, quand il avait un joint ou deux, ils terminaient dans les poches des punks. Vraiment c'était malheureux et il n'avait pas du passer les plus belles années en leur compagnie. Et il le retrouvait ici, tous beau tous fringuant. Ça faisait un bail tous de même. Sans attendre un appel ou un geste, le démon se dirigea d'un pas assurait vers lui, l'agrippant par l'épaule.

"Bah alors ? On dit plus bonjour ?"


Invité
Souvenir de jeunesse... [Pv : Akiro] Icon_minitimeJeu 23 Mai - 3:36

Il y a des souvenir que l'on préfère oublier...
Il y a des souvenir que l'on préfère oublier...

Ca fais exactement 48 minutes et 12 secondes que tu es entré en cours. 48 minutes d’ennuis, il n’en reste plus que deux avant que tu puisses enfin sortir de cette salle. Les cours, un truc chiant, surtout quand on connaît déjà le programme. Le prof qui parle pendant une heure de quelque chose qui ne passionne que lui et les élèves qui notent tout comme des machines, ça t’exaspère. Pourquoi tu es entré dans cette classe alors ? Pour ne pas être dehors, tut seul comme un con à te faire chier. Au moins dans une salle de classe vous êtes plusieurs à vous emmerder. 48 minutes et 35 secondes. Il faut que tu sortes, tu as envie de fumer. Accro ? Nan tu ne l’es pas. Tu ne fume pas suffisamment de cam’ pour être dépendant. Tu en as envie, c’est tout. 49 minutes. Certains notent précipitamment la fin du cours alors que d’autres rangent leurs affaires. Pas toi, tes affaires sont déjà « rangées » dans ton sac, tu n’as pa pris la peine de les sortir, à quoi bon ? 50 minutes. La cloche sonne. Un putain de bruit qui casse les oreilles et qui vous rappelle à l’ordre comme un maître siffle son chien. Avec ce son, les lycées dirigent vos horaires et ne vous laissent pas libre. Tu le déteste, ce bruit. Mais tu fais comme tout l monde, tu te lève et sors de la salle de sans même un regard au prof. Une fois dans le couloir tu te dirige vers la sortie, guettant un visage familier pour aller fumer tranquille et secher le prochain cours, ce n’est pas ce qui manque à Sei mais pourtant, tu ne vois personne. Résolus à ne pas assister au prochain cours tu te dirige donc vers la porte qui même à l’extérieur du bâtiment. Mais une main posée assez brutalement sur ton épaule t’arrête. Tu pense tout d’abord à Joe mais la voix que tu entends te fait penser à quelqu’un d’autre.

-Bah alors ? On dit plus bonjour ?

Tout en espérant que ce n’est pas celui que tu crois et en te persuadant que ce n’est pas possible, tu tourne la tête. Les cheveux rouges et la figure que tu vois alors confirment tes craintes. Kimoo. Tu jure silencieusement. Comme si tu avais besoins de lui. Le punk et son frère t’avaient déjà gâché tes années de collèges et il allait maintenant te gâcher celles à Sei. Tu te rappelle encore toutes ces fois où ils t’avaient piqué ta cam’ parce qu’ils étaient fauchés ou tout simplement parce qu’ils avaient envie de fumer. Toutes les fois où tu étais rentré sans argent parce qu’ils avaient fais des conneries et que tu avait du rembourser pour eux. Tu n’as vraiment pas envie de revivre ça. Tu soupire.

-Salut Kimoo. Ca faisait longtemps.

Tu joue le mec blasé qui n’en à rien à foutre de revoir son ancien tortionnaire mais ça ne prend pas. Peut-être que ceux qui se trouvent autour de vous peuvent gober mais pas Kimoo. Il le sait, il te connait. Plus que te faire peur ça te fais chier. Le revoir ici, à Sei ça te fais chier. Ne plus les voir, lui et son frère était un des point positif que tu avais trouvé à ton transfert dans cet établissement. Ya tellement de choses que tu voudrais lui dire ; ce que tu penses de lui, lui demander pourquoi il te fait chier comme ça, l’insulter. Mais tu n’ose pas, t’es un vrai trouillard.

-Mec, je suis fauché et je n’ai pas de quoi rouler. Je n’ai rien qui pourrait t’intéresser.

C’est faux, bien sur. Tu as de l’argent avec toi et la cam, tu en as acheté hier. Mais le punk n’est pas censé le savoir et tu préfère rester prudent. Tu ne pense pas qu’il soit venu vers toi pour faire ami-ami. Putain.



© Code par Squeezy de Studio-Graph'
Invité
Souvenir de jeunesse... [Pv : Akiro] Icon_minitimeMer 29 Mai - 4:23



Souvenir souvenir


Coup de pouce du destin ou simplement heureux hasard, allez savoir. Toujours est-il que Kimoo remercia celui qui se prélassait pénard là-haut pour l'avoir écouté. Cela confirmait en plus la théorie selon laquelle tous ce que Kimoo désirait : il l'obtenait. N'est-ce pas merveilleux la vie ?
Il venait de souhaiter voir resurgir quelqu'un de son passé et sur qui cela tombait ? Son souffre douleur de l'époque ! En plus d'avoir beaucoup de souvenirs en commun, Akiro était l'un des rares à avoir vu sa famille dans son intégralité. Pas étonnant qu'il est voulu fuir face à des bargos pareils.
C'est avec un grand sourire que le punk regarda le garçon le dévisageait avec une mine qui se décomposée tel un cadavre au fil des secondes. Il l'avait vraisemblablement reconnu. Étonnant n'est-il pas ? Il se souvenait même de son nom le petit ! Formidable ! Mais vu le ton qu'il prenait, cela ne le réjouissait pas tellement de revoir le rouquin, il faisait genre le gros blasé mais c'est un malin le petit. N'importe qui se serait laisser prendre au piège mais pas le démon, ça non, il ne le connaissait que trop bien et il savait que, même s'il ne le montrait pas, Akiro craignait le retour de Kimoo.

-Mec, je suis fauché et je n’ai pas de quoi rouler. Je n’ai rien qui pourrait t’intéresser.

Écarquillant tous d'abords les yeux, Kimoo éclata de rire. Elle était bien bonne celle-là ! Il n'avait pas perdu les bonnes habitudes c't'abruti ! C'est avec un plaisir sadique que le punk passa un bras autour des épaules du môme et le traîna avec lui à travers le flot d'élèves. Les gens n'étaient pas con, ils s'écartaient lorsqu'il voyait le démon passer, au moindre heurt, c'est la beigne qui partait. Il baissa alors les yeux sur sa victime d'enfance, un léger sourire en coin scotché au coin des lèvres, le genre de sourire qui n'annonçait rien de bon pour ceux qui ne connaissent pas encore Kimoo.

- Oh si... Il y a bien une chose qui m'intéresse...

Continuant son avancé périlleuse au milieu des bancs de harangs, il releva les yeux face à lui, l'air un peu nostalgique. Akiro n'avait vraiment pas de chance d'être tombé sur un bourreau pareil, et pourtant, Kimoo pensé exactement le contraire. S'il n'avait pas été à la botte des deux frères, allez savoir sur quels autres bâtards il aurait pu tomber.

- Quel dommage que Caïn ne soit pas là...

Et oui, quel dommage. Il aurait pu reformer le trio d'autrefois, les deux frères martyrisant le plus petit sous le tendre regard de leur père. Caïn devait être un peu plus vieux maintenant, espérons tous de même qu'il n'est pas perdu son âme d'enfant car ça n'était pas le cas pour Kimoo. Pour le moment, il ne pensait à aucune connerie en particulier, il voulait juste traîner un moment avec, le bousculer, l'embêter, l'emmerder, lui rafler un ou deux joints aussi...
Le punk tourna dans l'un des couloirs perpendiculaires au principal et continua sa route, il y avait beaucoup moins de monde ici, et ils seraient plus au calme pour bavasser. Le rouquin lâcha alors les épaules du môme et le poussa contre le mur, posant ses avant-bras sur ce dernier afin que son corps fasse barrage au cas où Akilou aurait la mauvaise idée de lui fausser compagnie. A présent il le dominait d'une tête, c'était assez marrant. Remarquez, le môme n'avait jamais été très grand non plus.

- Bien, je sens que nous allons passer une ou deux heures ensemble... Et n'espère pas te débarasser de moi, tu me connais.


Invité
Souvenir de jeunesse... [Pv : Akiro] Icon_minitimeSam 1 Juin - 4:55

Triste réalité...
ITriste réalité...



A cause d’une malchance de merde, non seulement tu retrouve ton ancien bourreau mais un plus dans un internat ou la violence règne. Tu devrais jouer au loto. Quoique… Cette fois Kimoo est seul, il n’y a ni son frère pour l’aider ni son père pour l’encourager. Avoir de la chance dans son malheur ? Peut-être. Enfin tu n’y crois plus du tout quand le punk éclate de rire. En fait, t’as réagit comme si t’étais au collège, entouré des deux frères, à essayer de protéger ton argent et ta drogue. Des tentatives qui échouaient toujours car à force de fouiller tes poches et de te secouer dans tout les sens ils finissaient par tomber sur ce que tu cachais. Bref. Quand le punk passe son bras par dessus ton épaule et te traine dans le couloir tu ne résiste pas. Ca ne servirait à rien à part te faire frapper et, n’étant pas maso, tu préfère éviter. Les prochaines minutes seront déjà assez pénibles comme ça. N’ayant pas vraiment le choix, tu le suis donc à travers la foule. Les gens ne sont pas cons, et ils s’écartent pour laisser passer l’étrange duo que vous formez. Ils connaissent surement la réputation de Kimoo, mais ce n’est pas tout. A Sei, des situations comme celle là sont très courante et personne ne veut se retrouver à ta place. Tu n’attends donc aucune aide. Sans cesser de marcher à la suite de Kimoo, tu le regarde. Le sourire qu’il affiche alors te fait carrément flipper.

- Oh si… Il y a bien une chose qui m’intéresse.

Tu savais, tu savais qu’il ne te laisserait pas tranquille aussi facilement. Mais tu avais espéré. Peut-être une seconde, peut-être une demi-seconde. En tout cas trop, beaucoup trop. C’était con, très con.

-Quel dommage que Caïn ne soit pas là…

C’est drôle, tu pense exactement le contraire. Sa présence aurait été très pénible pour toi. Et ils t’en auraient fiat plus baver à deux. Quoique… En regardant Kimoo tu as quelques douter. Peut-être qu’il frappera pour deux, un hommage à son frère. Il en serait bien capable.
Lorsque le punk tourne à gauche, t’entrainant avec lui, tu manque de t’écraser au sol faute de liberté de mouvements. Tu peste silencieusement mais tu n’as pas le temps de protester que tu es projeter contre le mur. Le temps que tu frotte le bras qui a amortit le choc, le corps de kimoo et ses bras appuyés sur le mur de chaque cotés de ton corps te font barrage. S’il fait ça pour ne pas que tu t’échappe il est vraiment devenu con. A quoi te servirait-il de t’échapper ? Déjà tu ne ferrais pas trois mètres et en plus ce ne serait pas sans conséquences. Tu le regarde droit dans les yeux, histoire de montrer que… Que quoi d’ailleurs ? Tu ne sais pas mais c’est toujours mieux que de baisser les yeux. Ce qui se trouve au sol n’est vraiment pas intéressant. Il est plus grand que toi, il te dépasse d’une tête ou d’un peu plus. Ce qui renforce de beaucoup ton sentiment d’infériorité lorsque tu te trouve en sa présence. Parce que ce n’est pas juste des coups, du racket ou tout ce que ça semble être. C’est aussi psychologique que physique. Il t’a déjà fait subir tellement de choses que tu ne sais jamais ce qu’il à en tête. Tu te contente généralement d’attendre la suite. Sa tête est si près de la tienne que lorsqu’il te parle tu sens son souffle sur ton visage.

-Bien je sens que nous allons passer une ou deux heures ensemble… et n’espère pas de te débarrasser de moi, tu me connais.


Tu ne peux t’empêcher de sortir un petit rire nerveux. Une ou deux heures ? L’enfer. C’est long comme retrouvaille lorsqu’il s’agit de Kimoo. Mais ce n’est pas ce que tu relève le plus, c’est la suite, il est vraiment devenu con. Mais ça, tu te garde bien de le lui dire.

-Tu me prends pour un con ? On sait tut les deux que, tant que tu ne le décideras pas, je ne partirais pas d’ici, que tu ferras ce que tu voudras qans que je puisse t’en empêcher et que je serais…

Soumis ? Obéissant ? Peut-être, surement. Tu résisteras quand même. Au moins un peu. Pour la forme, pour ton amour propre. Mais tu sais que s’il le veut vraiment il peut te faire faire à peu près n’importe quoi et tu ne pourras rien dire.




© Code par Squeezy de Studio-Graph'
Invité
Souvenir de jeunesse... [Pv : Akiro] Icon_minitimeLun 3 Juin - 23:15



Un mélange Andy Blue Lagoon avec glaçons please !


Autant vous prévenir, il fallait toujours une bonne heure pour que Kimoo se remette de ses émotions, et ce qu'elle que soit la raison. Généralement il faisait passer ça par une bonne rinçade de téquila, ou encore avec une ou deux lattes de roulé, dans le pire des cas il allait comater dans un coin du bahut. De toute manière, à part les Aristo qui n'ont pas froid aux yeux, personne ne l'emmerdait jamais durant ses "poses", trop de monde connaissait sa réputation de foutu caractère.
C'est donc avec une lueur dans les yeux que Kimoo observa sa nouvelle conquête. Bon, certes ce n'était pas une belle demoiselle, ni même un gars d'une quelconque utilité sexuelle, encore quoi que, mais c'était sa victime, son punching, sa poupée, bref, à peu près tout ce qu'un gamin adore.
Ses paroles ne purent faire que rire notre démon, c'est qu'il était futé le petit ! Il avait vite fait de comprendre que le rouquin n'avait pas changé.
Kimoo se recula finalement pour le laisser respirer, voyant qu'il n'avait pas effacé les bons souvenirs. Il lui tapota doucement la tête en décrochant le plus magistral des sourires de vainqueurs.

"Mon esclave ? En effet, je vois que toi non plus tu n'as pas oublié le bon vieux temps, ça fait plaisir !"

Il avait tendu la perche, Kimoo l'avait saisi. Il se plaisait à lui trouver toute une ribambelle de surnoms, pas forcément plaisant pour le jeune garçon qui le faisait bien marrer. Ça pouvait passer de chaton à chieur en moins d'une demi-heure, de toute façon il n'y avait aucun mal à ça vu que dans sa famille, tout le monde s'insultaient copieusement.
Bref, il était temps de passer à l'action. Le rouquin emprisonna les joues d'Akiro entre ses mains, le fixant un petit moment d'un air amusé, le punk était imprévisible et là était bien le problème. Sans prévenir, ses mains descendirent le long du corps du garçon, tapotant au niveau du torse, des flancs, des hanches, fouillant ses poches avant de revenir sur ses fesses puis ses cuisses. Le rouquin fronça les sourcils, y'avait un truc de pas net, il connait bien Akiro et il doutait fort qu'il puisse sortir sans une petite dose de cam sur lui. C'est pas qu'il était accroc le p'tit mais il savait apprécier les inhalations de fumée bien toxique. Il le dévisagea longuement avant de baisser son regard sur le sac d'école du gars, il retrouva aussitôt son sourire. Il attrapa ce dernier, l'ouvrit en grand et le vida au sol. Il s'agenouilla ensuite pour farfouiller dans les décombres, tel un Saint-Bernard à la recherche d'un blessé grave. Sauf qu'en l’occurrence, le blessé grave avait la propriété de refiler ses vapeurs. Il tomba bientôt sur une petite boîte en métal au milieu des affaires, il l'ouvrit et... BINGO !
Il se releva avec la boîte en main, jetant un regard sournois à sa victime.

"Je vois que tu n'as pas changé non plus mon petit Akiro."


Bon, il avait aussi senti de la thune sur lui mais par bonté il le lui avait laissé. Nan, j'déconne, disons juste qu'il avait ce qu'il fallait pour le moment, il penserait à lui quand il devra aller chercher un truc à bouffer dehors. C'était d'ailleurs l'objectif de l'après-midi : traînasser. Maintenant il allait pouvoir le faire en charmante compagnie.
Il tapota affectueusement la joue d'Akiro, comme on le ferait pour un chien, puis sorti un joint de la boite pour ensuite ranger cette dernière dans sa poche.

"File ton briquet mec, si t'es sage j'partagerais."

Et oui, il parlait comme s'il s'agissait de sa came à lui, payé avec la sueur de son front. Il avait tendance à vite oublier d'où provenait ses affaires, aaah foutu mémoire. Une vraie plaie ce Kimoo n'est-ce pas ? Mais là était sa spécialité, il poussait les gens à bout dans le but de les faire craquer. Une fois le ton haussait ou la main levait, il ne se gênait plus pour les fracasser à grands coups de poing. Bon, là exceptionnellement il s'agira de coups de pied, vu que la main du démon était encore sérieusement amochée par le fucking casier qui lui avait tenu tête quelques jours auparavant. Leçon qu'il avait retenu ce jour-là : un poing ne remplacera jamais une clé.
Toujours est-il qu'Akiro assurait dans le domaine de la maîtrise de soi, il n'avait jamais pu lui reprocher.
Il s'adossa contre le mur, à côté de son grand ami, coinçant le joint au coin de ses lèvres pour lui tendre une main provocatrice, réclamant bien évidemment son dû.


Invité
Souvenir de jeunesse... [Pv : Akiro] Icon_minitimeMar 11 Juin - 1:36




« Crise d'adolescence ? Phase de rebellion ? »



Lorsque Kimmo se recule tu ne bouge pas, tu ne fais pas un geste. Pour lui montrer, si ce que tu viens de dire ne suffit pas, que tu ne tenteras rien d’idiot. Tu ferras juste ce qu’il attend de toi, en ouvrant un peu ta gueule quand même, mai s rien de bien méchant. Tu sais que, si tu vas dans son sens, tout devrais bien se passer pour toi, en théorie.
Tu ne relève pas quand Kimoo t’appelle « son esclave », tu as l’habitude, qu’il te donne des surnoms dans le genre, ou du moins tu l’avais. Et puis ça te servirais à quoi de réagir, de nier ? Kimoo s’empresserais de te prouver qu’il a raison et il n’aurait aucun mal à le faire.  Alors tu ne relève pas, mais tu souris à la suite de la phrase. Oui, toi aussi tu te rappelle du bon vieux temps. Mais ce n’est pas la même chose qui vous reste. Toi tu te souviens de ce qui se passait après, quand les deux frères te laissaient enfin tranquille, quand tu rejoignais Akina. Elle voyait que tu n’étais pas bien et elle te posait une question, toujours la même. « Qu’est-ce qu’il t’arrive Aki ? C’est encore les punks ? » Ta réponse non plus ne changeait jamais. Alors elle te prenait dans ses bras, elle te réconfortait et vous alliez vous promenez ; vous imaginiez que les rôles étaient inversés, que vous deux, vous brutalisiez les frères Ashi. Vous imaginiez et inventiez les pires tortures que vous auriez pu leurs infliger. C’était certes puérile mais ça vous faisait rigoler, et, surtout, ça te soulageait, au moins jusqu’à la prochaine fois.
Kimoo commence alors à s’amuser. Il commence par te fouiller, baladant ses mains sur ton corps, au niveau du torse, des hanches, des cuisses, des fesses… Tu sais ce qu’il cherche il n’a pas prit l’argent qu’il a sentit dans tes poches, nan, pour l’instant c’est ta cam’ qu’il veut. Il continue sa fouille, tu ne l’empêche pas, tu ne peux pas. Tu n’aime pas ça, te faire fouiller comme ça sans rien pouvoir faire. Pourquoi il fait ça ? Il sait très bien qu’il lui suffit de te la demander pour que tu lui donne ce qu’il veut lors pourquoi ? Quand il comprend que ce qu’il cherche n’est pas sur toi il s‘arrête en fronçant les sourcils et te regarde. Tu le fixe en essayant de ne pas regarder ton sac, il ne t’a pas demandé, tu ne lui diras pas. Mais il n’est pas con et il fini par prendre ton sac. Il le retourne et le vide intégralement. Tu regarde tes affaires s’éparpiller dans le couloir sans réagir en espérant juste avoir oublié ta boite en métal sur ton bureau. Mais tu n’y crois pas trop, tu as vérifié trois fois qu’elle était bien là ce matin. Naturellement, il finit par la trouver.

« Je vois que tu n’as pas changé non plus mon petit Akiro. »

Tu n’as pas changé ? Oh si, tu as changé Peut-être pas sur ce point mais tu as changé. Tu es bien moins naïf qu’avant et les quelques mois passés dans cet établissements t’ont aussi beaucoup changés. Il faut dire que ce n’est pas un internat ordinaire… Mais ce n’est pas le sujet, revenons à notre histoire. Kimoo s’approche de toi et te tapote la joue comme on tapote la tête d’un chien. A ce moment tu as très envie de le frapper, ça te ferrais du bien, beaucoup de bien. Mais tu en es bien incapable alors tu te contente de serrer les poings.

« File ton briquet mec, si t’es sage j’partagerais. »

Et voilà, il s’est approprié ta cam’, autant dire qu’elle ne t’a jamais appartenu. Tu soupire et te décolle du mur pour te diriger vers ton sac. Avec la pointe de ton pied tu soulève une pille de feuille vierges, révélant un briquet rouge vif. Tu te baisse et le prends dans ta main, ramassant au passage ton portable qui s’est éclaté par terre avec tes autres affaires. A part l’écran pété il a l’air de fonctionner. C’est déjà ça. Si ça avait été n’importe qui d’autre que Kimoo tu lui aurais dit de rembourser. Tu reviens te poser près du punk en lui tendant le briquet, laissant tes autres affaires au sol. A part ta cam et ton phone ya rien de bien important dans ton sac. Pour te déstresser et te calmer tu joue avec l’appareille que tu viens de ramasser.

« T’es chez les bastard non ? »

C’est pas une vrai question, t’en as rien à foutre de son groupe, ça va pa changer grand-chose pour toi. Et puis tu connais déjà la réponse. Si ses parents ne savaient pas se qui se passait à sei, les bastards ont dû vite le remarquer et le mettre a courant. Si tu la pose c’est juste pour parler, pour dire quelque chose. Peut-être que si vous êtes en conversation il te laissera tranquille un moment, c’est ce que tu pense. Tes con hein.


--------HRP----------------------------
Bon, c'est pas super mais je sais pas pourquoi j'ai pas réussi à sortir un truc plus potable que ça donc voilà.


C O D A G E  P A R  @G A K I.  S U R  E P IC O D E


Invité
Souvenir de jeunesse... [Pv : Akiro] Icon_minitimeDim 14 Juil - 0:43



Sans arrières pensées

Ouai, là c’était nickel chrome ! Un joint, c’est tout ce qui lui fallait pour décompresser de cette éreintante journée de cours… Ok il ne participe pas à ces dit cours mais glander avait aussi sa part de difficulté. Fallait tout d’abord trouver un bon endroit et ça c’est pas simple. Entre les lieux surpeuplés et les autres surcopulés il ne restait pas grand-chose. Fallait parfois marcher plus de dix minutes pour trouver le saint Graal. Après il fallait aussi beaucoup de chance pour ne pas être dérangé par les bruits environnants ou les curieux un peu trop téméraires. Bref, tout un programme qui pouvait parfois stresser.
Il attrapa le briquet qu’Akiro lui tendit et enflamma le bout du roulé, extirpant la fumée par quelques petites bouffées. Le problème avec les joints c’est qu’il fallait sans cesse les rallumer, les braises mourant bien trop vite. Il rangea la boite en métal dans la poche arrière de son jean qui semblait pour une fois un peu trop large pour lui. Il se laissa par la suite glisser au sol afin de s’asseoir confortablement parmi les affaires de sa victime. Apparemment la seule chose qui le préoccupait le p’tit c’était son portable qui s’était mangé un mauvais coup. Kimoo connaissait ça, le sien s’était noyé dans un verre de Blue Lagoon, il avait dû en racheter un hélas. Heureusement que la con qui l’avait bousculé avait eu la « gentillesse » de le rembourser… Je vous laisse deviner la suite. Bref, mis à part ce détail, Akiro posa une question qui étonnamment surprit le punk. Dans l’genre « j’essaye de faire la conversation mais je suis une bite pour ça », Akiro décrochait la palme d’or. En quoi ça l’regardait le statue du rouquin ?
Heureusement, Kimoo était bon joueur et comme la présence de son martyre d’enfance le mettait plutôt de bonne humeur, il se sentit apte à répondre.

« Bien vu, j’suis entré chez les bastards. »

Bon, au sein du groupe c’était pas la joie. Entre ceux qui s’taper sur la gueule et ceux qui s’calculer pas, on pouvait pas dire qu’ils étaient très uni comme groupe. La seule chose sur laquelle ils s’entendaient à merveille c’était lorsqu’il s’agissait de nana. Là ils étaient tous d’accord : on leur casse la gueule. C’était d’ailleurs l’une des seules choses qui les maintenait ensemble. Quoi qu’au font, ils savaient tous qu’ils pouvaient compter les uns sur les autres en cas d’emmerdes.
Comme Kimoo était du genre violent et impitoyable, il avait rejoint sans hésitation le groupe.
Il tira une nouvelle latte, aimant particulièrement ces vertiges que le joint provoquait, ça l’faisait toujours sourire bêtement. Il n’en demeurait pas moins un monstre de combat mais disons qu’il avait tendance à moins sentir les coups. C’est seulement le lendemain à son réveil qu’il hurlait à la mort, agonisant comme un gosse dans son lit.
Il leva alors les yeux vers Akiro, lui attrapant le poignet pour le faire asseoir à ses côtés et lui tendre le roulé.

« Tiens, tire dessus ça t’détendra un peu. »

Gentil ? Ne vous faites pas d’illusion. Y’avait toujours un revers à la médaille, surtout chez Kimoo. Il ne faisait jamais rien pour le plaisir d’autrui ou par gentillesse, ce n’était qu’un sale profiteur. Vous pouvez le dire, le punk est un enfoiré diplômé. Il n’a que très peu d’amis, une armée d’ennemis, aucune copine et des amantes par pack de dix, et il est heureux comme ça. Le démon n’a jamais chercher à attirer la sympathie des autres, il a toujours été très naturel et solitaire dans le fond. Son frère lui c’était différent, il est un peu plus apprécié par les autres, il est plus doux –hormis avec Kimoo-, plus compréhensif. En même temps, il est plus vieux que lui, plus réfléchit. Allez savoir si l’rouquin gardera son caractère pour la vie, y’a des chances en tout cas. Comme y’a aussi des chances pour qu’il crève d’une overdose avant trente ans.
Ouai, c’était un cas désespéré.
Mais là, maintenant, tout de suite, il était très bien avec le gamin à ses côtés. Il avait intérêt à accepter le joint, autrement il allait s’le finir seul sans aucun problème ! Il ne savait pas ce qu’il ferait ensuite, mais il allait le faire avec sa mignonne petite victime que voilà. Il allait sûrement squatter une terrasse en ville par la suite, allez savoir…

« Alors, tu fous quoi dans un établissement comme celui-ci toi ? C’est pour les minettes ? »

Il n’avait jamais su si Akiro était branché femmes ou hommes, mais il s’en foutait un peu. Il ne s’était jamais vraiment posé la question car il l’avait toujours vu avec une autre personne que lui, puis il ne s’était jamais rien passé entre eux, rien de concrets du moins.


Invité
Souvenir de jeunesse... [Pv : Akiro] Icon_minitimeSam 27 Juil - 6:06




« Crise d'adolescence ? Phase de rebellion ? »



Tu regardes Kimoo s’installer par terre en fumant TON joint. Putain, c’est que Spark à dû augmenter ses prix cette fois alors ça te fais bien chier de ne pas en profiter. Et il te reste même pas assez de fric pour t’en procurer, va falloir attendre. T’es con aussi, dès que tu as ce quil faut tu roule tout à l’avance pour ne pas avoir à le faire plus tard. Mais s’il ne s’agissait que de ça. En plus tu prends tout sur toi lorsque tu sors. Bon ok,  les chambres ne sont pas très sécurisée mais bon… Enfin bref, la réponse de Kimoo ne t’étonne pas vraiment et puis, de toute façon ça ne veut rien dire et ça ne change strictement rien. Kimoo reste un salaud sadique et violent qu’il soit chez les Aristos, les Hecklers ou bien les bastards. En parlant de groupe tu pense au tiens. T’es tellement inactif chez les Aristos que des fois t’oublie que tu fais partis d’un groupe. En même temps il ne se passe rien, vous n’avez pas de hiérarchie fixe et sur les trois membres de ton groupe que tu connais il y en à deux avec qui tu as à peu près la même relation qu’avec le punk. Pourquoi tu ne les quitte pas ? Parce que ça  ne changerait pas tes relations et parce que tu n’es malheureusement pas assez fort pour participer à cette guerre tout seul.

Après avoir tiré une nouvelle latte kimoo te fait t’asseoir près de lui en te tendant le joint. « Tiens, tire dessus ça t’détendra un peu. » Daccord, kimoo n’est pas du genre à te laisser fumer comme ça mais tu t’en fou. TU as payé cette drogue. Alors tu n’hésite pas et tu prends le cône qu’il te tend avant de prendre une taffe. Pour déstresser, ça déstresse. Tu n’en à pas pris beaucoup mais comme c’est de bonne qualité tu te sens tout de suite plus détendu. Tu cale ta tête contre le mur et après avoir tiré une deuxième fois tu repasse le joint au roux.

« Alors, tu fous quoi dans un établissement comme celui-ci toi ? C’est pour les minettes ? »

Pour les minettes ? Kimoo ne doit pas connaitre ton orientation sexuelle. Enfin ce n’est pas étonnant, tu ne lui en à jamais parlé et tu doute qu’il s’intéresse à ta vie. Tu ne connais pas la sienne non plus et tu n’en  fichtrement rien à foutre.

« Pas pour les filles non, ce n’est pas mon genre, je préfère les mecs. Non si je suis là c’est parce que mon père voulait se débarrasser de moi. Je n’ai pas une famille aussi cool que la tienne Kimoo. »

Ouais, tu trouve que Kimoo à de la chance, au collège, tu aurais tout donné pour avoir la vie du punk. Tu aurais largement préféré te mettre sur la gueule avec tes frères et ton père que de te  faire détester et servir de souffre-douleur à tes ainés. Enfin au moins maintenant tu supporte mieux les coups et la douleur que beaucoup d’autres, faut voir le bon côté.

« En m’envoyant là il à du penser que je serais une victime incapable de m’en sortir. Il avait raison sur un point, mais il a oublié que la psychologie est bien plus efficace de la force physique, même si elle prend plus de temps et que, du coup, je peux me sortir des situations désagréables pour moi. »

Provocation ? Non, simple vérité. Tu penses particulièrement à ce qu’il s’et passé avec Joe. Tu as supporté ses coups pendant longtemps mais au final, c’est toi qui as gagné. Tu as appris à le connaitre, à trouver son point faible et tu t’en es servi contre lui. Maintenant tu as été libéré. Alors, pourquoi ça ne marcherais pas avec kimoo ?

HRP ♥

Mouahahahaha Aki va rétamer Kimoo ! ;P


C O D A G E  P A R  @G A K I.  S U R  E P IC O D E
Invité
Souvenir de jeunesse... [Pv : Akiro] Icon_minitimeJeu 15 Aoû - 18:02



Show must go on


JE LE SAVAIS ! Je le savaiiiis ! Ca hurlait dans la tête de Kimoo, une fois de plus il avait visé juste : le p'tit était gay ! Bon je sais, plus haut j'avais précisé que le punk se foutait pas mal de ses orientations mais en réalité il avait émis un petit doute sur sa victime. Vous savez, le genre de déconnades pas sérieuses que l'on se fait dans sa tête lorsqu'on s'emmerde. Puis bon, Kimoo avait le... ah merde.. comment ça s'appelle déjà ? Le sou... Le so... Le souvenir ! Ouai voilà ! Le souvenir ! Bref, une insignifiante bribe de son passé s'était fichée dans un coin de son cerveau, tel un chuing-gum sous une semelle, et venait de remontée à l'instant. Kimoo avait déjà discuté de la sexualité d'Akiro avec Caïn. Lui jurait qu'le p'tit était hétéro vu qu'il le voyait sans cesse traîner avec une nana, Kimoo lui avait affirmé qu'il s'agissait là d'un homo refoulé, il avait pas tout à fait tort ! Bon, après ils s'étaient dit qu'ils allaient le chauffer pour vérifier leurs théories mais ce plant leur était sorti de la tête.
Soit sa langue se déliait grâce au joint -que le punk ne tarda pas à récupérer d'ailleurs-, soit il était d'humeur. Toujours est-il que le démon ne cilla pas lorsqu'Akiro compara sa famille à la sienne. C'est vrai que la sienne était cool dans un sens. Ils n'étaient pas riche du tout, se tapaient sur la gueule pour un bout de viande, se piégeaient en pleine nuit, se photographiaient aux chiottes, remplaçaient le dentifrice par de la mayo, s'affichaient dans la rue, s'insultaient à tout va, mais putain qu'est ce qu'ils déliraient bien ! Le punk ne comptait plus le nombre de sortie de famille qui se terminaient en baston générale, pas entre eux mais avec des connards qui venaient les faire chier. Ils le regrettaient amèrement ces enflures. Le démon pouvait comprendre la détresse du p'tit, c'est pas son père qui l'aurait envoyé moisir ici. -même si lui aussi voulait se débarasser de Kimoo au plus vite-
Tout en tirant sur le roulé, Kimoo écoutait Akiro avec un sourire amusé. Il se redressa ensuite pour le regarder.

"La psychologie ça m'casse les couilles."

Hé ouai, fallait bien reconnaitre que le punk n'était pas du genre à réfléchir, il évitait au maximum cette activité physique bien plus qu'éreintante. Taper c'était tellement plus simple, plus percutant que les mots. Certes ce n'était pas la solution à tout mais il trouvait cela idiot de se faire défigurer pour ne sortir qu'une ou deux remarques ironiques. Sa méthode avait toujours fonctionné alors pourquoi changerait-elle ? T'façon il n'avait pas d'autre choix vu qu'à part en matière de combat où il était plus que calculateur, il n'avait aucun domaine de prédilection en ce qui concernait l'intellectuel. Beaucoup de gens disent qu'il est con, ils n'ont pas tort, Kimoo est p'têt con mais il n'est pas dépourvu d'esprit pour autant. Jamais personne ne s'étaient demandés si oui ou non il le faisait exprès.

"Bref, dans tous les cas t'es ici parce que ton dad t'y as forcé, c'est bien triste tiens... Mais la vie continue !"

Sur ces mots il lui coinça ce qu'il restait du joint entre les lèvres. Les vapeurs qui tournaient dans sa tête lui suffisaient, déjà qu'il paraissait bien bête à sourire comme ça. Le rouquin n'était pas le genre de mec à éprouver des remords ou de la pitié, c'est pourquoi il ne comprenait jamais les sentiments de ceux qui l'entouraient. C'est con à dire mais le sociale n'était pas son dada.
Il croisa ses mains derrière sa tête et s'appuya contre le mur, en c'moment tous roulaient pour le mieux, quoi qu'un bruit sonore lui rappela le problème actuel.

"P'tain j'ai la dalle ! On va s'faire une bouffe ?"

Il ne laissa pas le temps au p'tit de répondre et le releva sans difficulté, éclatant de rire face aux lumières qui papillonnaient devant ses yeux. Le pied !


Invité
Souvenir de jeunesse... [Pv : Akiro] Icon_minitimeDim 24 Nov - 23:05




« Miam time »


Tu soupire. La journée risque d'être longue. De l’extérieur, vous pourriez passer pour des potes, Kimoo et toi. Vous fumez ensemble, vous sortez, vous discutez de tout et de rien. Avec ta drogue, ton argent, mais personne ne peux le voir. Et puis il ne te frappe que lorsque tu l’énerve -ce qui peut arriver plus ou moins facilement selon son humeur.- Mais tu préférerais vraiment qu'il te frappe un bon coup pour s défouler de temps en temps que ça. Tu perds quelques heures voir une journée avec une personne que tu n'apprécie pas particulièrement et qui n'a pas d'autres objectifs que de se servir de toi.
Tu t'adosse plus confortablement contre le mur puisque le punk n'a pas l'air de vouloir bouger et ferme les yeux pour profiter de l'effet des quelques taff que tu as tiré. Tu évite de penser que tu aurais pu fumer beaucoup plus que ça si tu n'avais pas croisé Kimoo et sourit a sa réponse. Sans ouvrir les yeux ni le regarder tu murmure une réponse : "ça ne m'étonne pas..." Kimoo et la psychologie ça fait deux, avec lui c'est : On frappe d'abord on verra pour les questions après. Réfléchir avant d'agir ? Tu ne penses pas qu'il le fasse. Le parfait stéréotype d'un Bastard quoi... Le stéréotype du mec que tu ne peux pas sacquer.  C'est drôle comme les choses sont faites non ? "Bref, dans tous les cas t'es ici parce que ton dad t'y as forcé, c'est bien triste tiens... Mais la vie continue !" La vie continue, oui, elle continuera même mieux lorsque tu seras partis. C'est ce que tu penses, c'est ce que tu penses tout le temps, c'est ce que tu ne lui diras jamais. trouillard ? Pas spécialement, tu ne sais juste pas comment il réagirais et t'as aucune envie de le savoir. Tu ne tiens pas spécialement a prendre des coups quand tu peux les éviter. Parce que, malgré ce que certaines personnes pourraient penser (ou pensent d'ailleurs) tu n'est pas maso. Te faire frapper, qu'on te prenne pour un esclave tout ça tu n'aime pas. Et c'est justement pour ça que t'évite de te rebeller, parce que tu sais que contre des mecs comme Kimoo tu ne fais pas le poids. Et c'est aussi pour cette raison que t'es une victime, bref un cercle sans fin quoi. Et c'est là que le punk prononce la phrase qui te confirme que ta journée sera longue.

"P'tain j'ai la dalle ! On va s'faire une bouffe ?"

Il t'as posé une question mais tu ne te trompe pas, il n'attend surement aucune réponse de ta part, toi tu le suit, tu paye et tu ferme ta gueule, en gros. Il te le prouve d'ailleurs en te relevant comme si tu ne pesait rien. Tu soupîre donc et te dirige vers la sortie, laissant tes affaires au milieu du couloir.

-Hum... j'imagine que je n'ai pas le choix.

HRP ♥
Tain le temps que j'ai mis a répondre ;w; Désolé ;w;
Du coup tu veux arreter la ou on continue en ville ?


C O D A G E  P A R  @G A K I.  S U R  E P IC O D E
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